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| Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Jeu 7 Avr - 18:58 | |
| Down there in the dark Serenade naturelle de l'éveil du printemps, présente, dansante, pour qui sait observer, fredonnante, chantante, pour qui sait écouter. Odeur distinctive, elle embaume, elle entoure, tout ce qu'elle peut atteindre des profondeurs du sol aux hauteurs infinies du ciel. C'est un univers particulier, spécial, un monde dans un autre, une merveille, là, présente pour tous mais malheureusement méconnue. Les rayons de la lune viennent s'infiltrer dans tout les recoins des branches, des feuilles, des fleurs, et c'est aussi magique qu'effrayant. Car les ombres grimpent, malignes et peut-être malicieuses, elles semblent vouloir attraper quelque chose. Ou plutôt, quelqu'un ? Une sorte...d'étoile argentée, aussi vite posée aussi vite filante, dansant sans le savoir autour des pièges des ombres et les branches trop tordues pour ne pas faire mal. La nuit, le monde change, tu penses vaguement, ton souffle ne faisant qu'un avec le vent et tes battements de cœur erratiques face à la course folle que tu menais. Tu courrais, parce que t'aimais bien courir, surtout quand il faisait noir, surtout quand le monde revêtait un nouveau manteau. C'était surréaliste, réveillant en toi des désirs d'un monde auquel tu n'appartenais plus et la nostalgie d'un monde auquel tu n'avais jamais appartenu. C'est là, dans les milieux naturels, quand tes pieds ne touchaient que de la terre fraîche, que le rideau argenté que représentait tes cheveux se mélangeait avec les couleurs de la forêt, quand d'un regard levé vers le ciel tu pouvais presque sentir la compagnie des étoiles...C'est seulement là, que tu te sentais réellement à la maison. Ce n'était pas les habitations les plus confortables ou riches qui amenaient ce sourire particulier au coin de tes lèvres, ce n'était pas le luxe dans lequel vivait ton père qui fait autant briller tes orbes, non, c'était bien la nature, l'impression de voler là haut tout là haut, quand l'adrénaline courrait dans tes veines sans relâche, que tu te sentais incroyablement bien. Un saut, habituel soubresaut, une solide branche qui bouge à peine tandis que tu t'y reposes brièvement avant d’atterrir fluidement au sol. Tes cheveux sont en pagailles, ton simple débardeur noir et ton short quand bien même aussi solides que ceux des militaires n'étaient pas dans un meilleur état, mais toi ? Tu rayonnais. T'étais souvent perdue, Andromede, te fiant toujours à ton instinct et te guidant là où tes sentiments le désiraient, ça marchait souvent, mais quand on perdait de vue ses objectifs, la chute était rude. La nuit était complète, la forêt, silencieuse, ici et là l'on pouvait entendre la respiration calme d'une jeune femme au regard fixé vers le ciel, jusqu'à ce que— "Qui est là ?" made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Lun 11 Avr - 14:36 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Lun 11 Avr - 23:08 | |
| He's a familiar stranger y'know ? Pourquoi, pourquoi as tu arrêté de respirer ? Un pas en arrière le corps qui pivotait, rouge sanglant dansant dans des orbes soudainement écarquillées, tu ne sais pas quoi penser en cet instant et à vrai dire, tu ne penses pas. Tu constates, esprit vide, qu'un être qui n'appartenait pas à ce monde venait d'apparaître. C'est fascinant et quelque peu hypnotisant, tu n'arrives plus vraiment à détacher ton regard du feu brûlant dans des prunelles vives, comme happée par l'aura suprême qui entoure l'étranger tel un manteau absolu. Et tu ne t'en rends pas vraiment compte, t'entends vaguement quelques fébriles branches se briser sous tes pas, sent une brise nuptiale écarter quelques mèches de ton visage, attirée, ensorcelée, tu avances et tu ne le sais pas, et quand le rouge de ses yeux est soudainement si près alors que tu lèves la tête, tu te rends finalement compte que tu t'es approchée. Tu es presque ridicule, face à son imposante figure, crinière argentée englobant les tremors qui avait secoué tes épaules, alors que tes sens s'éveillaient soudainement à l'homme, non, au divin être en face de toi. Il y a comme une jubilation en ton être, un animal de feu et de sang qui se réjouit de l'avoir retrouvé, mais retrouver quoi, tu te demandes, ta propre voix intérieure te revenant fébrile, choquée. Ravie, aussi. Impulsive, Andromede, ta main se relève doucement et vient se poser sur la joue de l'homme en un mouvement qui te semble aussi familier qu'étranger (que fais tu ?). C'est froid. Puis chaud. L'incompréhension danse dans ton regard, tu as devant toi un reflet parfait et imparfait, un corps puissant et fier qui crie royauté sans même esquisser un geste, et ton cœur se gonfle d'une affection qui n'a vraiment pas lieu d'être pour une personne qui t'ait inconnue, en réponse au doux sourire si joliment dessiné sur ce visage de porcelaine. "Qui est là ?" Tu redemandes une nouvelle fois, voix basse, comme une pensée, songeuse. Peut-être demandes tu autre chose. Il y'a comme un air dangereux autour de lui, le sous-entendu de quelque chose de bien plus grand que tu ne pourrais imaginer, et c'est effrayant, et tu ne te sens pourtant pas menacée. C'est comme revenir à la maison. made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Mar 12 Avr - 6:34 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Jeu 14 Avr - 4:44 | |
| Making my worries fly away Inaudible souffle, qui s'il avait été entendu aurait reflété la fébrilité des émotions qui se propageaient en toi, fortes, chaotiques tel une tempête. Un regard, juste un regard, avait été suffisant pour tout savoir et tout oublier, pour être aussi ravie que désemparée, parce que tu ne comprends pas, cette situation cette rencontre, mais lui ? Il te semblait l'avoir côtoyé toujours, comment sinon te sentirais tu si confortable en sa présence ? Capable de retracer chacun des traits de ce visage sans t'en lasser et avec une facilité déconcertante ? Appréhension, finalement. Pas de celles qui dilatent les pupilles de cette émotion appelée peur ou qui font accélérer le cœur dans la notion désagréable qu'était la terreur; non, c'en était une plus profonde, qui te murmurait que tu pouvais...que tu pouvais t'abandonner, laisser à terre les murs d'aciers que tu n'avais pas réalisé avoir baissé, cesser cette vague mascarade de glace que tu déployais chaque jour au monde et— Embrasser sa présence comme le ferait une sœur à son frère revenu de la guerre. Il y a quelque chose en toi qui se contrit quand son sourire disparaît, un manque, si soudain et puissant que tu es tentée de te demander si tout cela n'était qu'un rêve, incapable de réaliser que tu considères l'homme devant toi comme déjà précieux, alors que tu ne sais rien de lui (tu sais tout, chante une voix). Absolument rien (tout). Pas un mot. Silence. ll ne dit rien, et toi, tu as juste envie de pencher un peu plus la tête vers la douce chaleur qui te parvient même à travers ces gants. Et tu le fais, lèvres closes, yeux brillants toujours braqués sur lui; brûlante et froide à la fois, il est là mais il a l'air si loin. L'espace d'un instant, il te parvient à l'esprit de reculer, de t'en aller, d'oublier le fait que ton jumeau plus que parfait vient d'apparaître, que son sourire te donne l'impression d'observer un ange et que l'écarlate de ses yeux semble transporter le poids d'un océan de sang versé. En une seconde elles sont balayées, quelle idées incongrues. Car la simple pensée de ne plus le revoir, attise en toi une panique dont tu ne te sentais pas capable. Et en soit, c'était peut-être ça le plus effrayant. Mais tu n'y prêtes guère attention, ton autre main se levant pour aller encadrer le visage de l'être souverain, tout en douceur, et en tendresse. Il est ridiculement grand, comme la plupart des personnes que tu côtoies, mais lever la tête vers lui ne t'irrites pas, non, il y a quelque chose de plaisant à savoir qu'en quelques mouvements il pouvait t'entourer toute entière. "Qui es tu ?" Assurée, cette fois ci; mais on entend tout de même, cette petite supplication que tu te butes à vouloir cacher. made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Jeu 14 Avr - 23:46 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Sam 14 Mai - 22:12 | |
| Not Under Illusions Anymore Andromede freaking Artemis doesn't deal well with strangers. C'était un fait, une évidence, un grand quelque chose de visible dans la manière que tu avais de vouloir disparaître sous terre à chaque nouvelle rencontre. Et là, chère étoile awkward ? Où sont passés tes regards fuyants, la rougeur de tes lèvres trop mordues de malaise et les frottements erratiques de tes pâles mains, désespérées de retrouver le tranchant de tes lames adorées ? Oubliées, il n'y avait qu'une étrange fascination l'espace d'un instant (- d'une éternité-), un sentiment d'appartenance chassant comme une vague toutes tes inquiétudes premières et les murmures terrifiants d'âmes en désarroi qui vivaient en toi. Puis tout s'arrête, et tout recommence, un bourdonnement sans cesse revenant occuper ton esprit. Pourquoi ? Tu te demandes en prenant un souffle silencieux, car comme un manteau quelque chose d'oppressant vient de s'abattre sur tes épaules, refroidir le doux air des caresses du printemps, et toi tu recules. Il y a quelque chose de différent, qui fait bouillonner et refroidir dans le même temps le sang qui coule en tes veines, alors que comme secouée hors d'une illusion tu reposes les pieds à terre. Tu reposes les pieds sur terre et de nouveau t'as envie de te bouffer les doigts d'angoisse ou de, de juste balancer quelque chose. Quelque chose de tranchant. Au lieu de ça, ce sont des mèches dansant entre l'argent et le blanc qui caressent des jambes alors que ta tête se penche sur le côté, lèvres arrêtant d'être torturées pour se tourner vers le bas. Lac de flammes, tes orbes à demi fermées, flammes dormantes, volcan pas tout à fait en éruption, fixés sur l'inconnu. You don't deal well with strangers, Andromede.Tes lèvres s'ouvrirent, poison prêt à se déverser enrobé de l'allure mélodieuse de ta voix, avant que tu ne te ravises. Main sur la hanche, doigt pointé vers lui, tête relevée et petite stature illuminée par les rayons de la lune, c'est comme si en une incantation silencieuse tu avais jeté ce lourd manteau que représentait l'aura de l'homme, défiante, coléreuse, t'aimais pas te soumettre, en aucun point. "Je," Tu commences, du sang du rouge des flammes de l'orange illuminant ses orbes, "ne prendrai pas la peine de répondre à cela. Sur ce."Tu tournas les talons, murmurant un vague "désenchantée" sous son souffle, alors que tout en toi te hurlait que tu venais de manquer quelque chose. Mais quoi ? made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Dim 15 Mai - 15:21 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Dim 15 Mai - 18:25 | |
| Ashes of your fire Courte inspiration instinctive, air s'engouffrant entre tes lèvres pour venir brûler ta gorge, ta poitrine, ton cœur, qui se mit à battre frénétiquement, poussé par une puissance invisible à sortir de ton corps. Tu étais ailleurs, une seconde plus tôt, décidée à t'éloigner loin loin loin de cet homme de cette forêt de cette lune, instruments fatalistes d'un théâtre savamment orchestré. De la direction du vent à la terre sous tes pieds, t'avais la vague impression que rien n'avait été laissé au hasard, que t'étais ici parce que tu devais être là. Là à te perdre dans la contemplation et la fascination de celui qui était ton jumeau parfait, d'un homme dont l'enfer se dessinait dans les yeux et - bon sang l'enfer n'avait jamais été aussi tentant. Tu ne savais pas, ou peut-être savais tu, les mots qui allaient se déverser de tes lèvres, les actions que tu allais amorcer et et et —ça t'effrayait autant que l'ivoire de la peau à quelques centimètres de toi t'attirait, ton manque de contrôle sur tes émotions te terrifiait autant que les sombres promesses dans l'allure de l'inconnu (tonprédestiné) te charmaient et franchement, tu ne savais pas où cela allait te mener. Pas quand ce simple contact t'avais donné l'impression d'être foudroyée, électrocutée, clouée sur place par la seule force que représentait le brasier de son regard, ensorcelée par une émanation dansante entre l'enfer et le paradis, nocive mais ô combien désirable. Tu te mords la lèvre, instinctivement, encore, et ce n'est pas d'angoisse cette fois ci, c'est un désir refréné qui se répercute dans le tremblement de tes poings serrés et le subtil enfoncement de tes bottes immaculées dans le sol, tu retiens un truc, puis, bam— ça explose. En douceur, bien-sur, sale fragile. "Une personne que tu effraies." Tu laisses échapper, voix comme une mélodie brisée, porcelaine craquelée par un trop plein d'émotions refoulées. T'es pas une personne très expressive, Andromede, préférant la noirceur de la nuit aux lumières du jour, petite stature se mouvant dans les bras des ombres comme le ferait un poisson dans l'eau, il n'y a personne, juste toi, tes armes, la nature, et c'est tout. Quand il y-a d'autres personnes, c'est le malaise, tes amis se comptent sur le bout des doigts, les étrangers défilent avec une rapidité qui te remplit de joie, et puis il y a lui, et tu ne te reconnais plus. T'as envie d'hurler, de lui reprocher l'effet qu'il a sur toi, de rejeter ces doigts posés sur ta peau et pourtant tu n'en fais rien. Tu maudis ta taille qui te force à pencher la tête vers le haut pour le regarder dans les yeux, tu maudis cette emprise qu'il a sur toi qui t'empêche de t'en aller, tu maudis cette nuit, brièvement, et tu la bénis tout aussi rapidement, parce que t'es presque sûre que tu viens de faire la rencontre de ta vie. Et ça, c'est peut-être ce qui t'effraie le plus. made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Dim 15 Mai - 18:53 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Dim 15 Mai - 22:23 | |
| Fire Again Vague d'incompréhension te submergeant soudainement. Sur le qui vive tu étais, corps tendu et prêt à bondir si nécessaire, griffes à peine cachées tant tu étais sur la défensive, coléreuse de voir ton cœur ton corps ton âme réagir pour la première fois, coléreuse d'aimer ça. Tu ne voulais pas restée subjuguée devant cet homme, pourtant tu l'étais, tu ne désirais pas ressentir cet enchantement grandissant à chaque seconde qui passait mais évidemment, tes prières ne furent pas exaucées. Tout en toi s'emballait de sa simple présence, submergée en tout instant d'une affection bizarre dans son volume et son intensité, tu ne te rappelais pas de la dernière fois que tu avais, ah, affectionner autant. Tu refusais de croire au coup de foudre, t'avais pendant trop longtemps ri dédaigneusement des filles de ton âge et de leurs discussions insensées sur l'amour. Sérieusement, qui tombait irréversiblement sous le charme d'un parfait inconnu dans une forêt avec pour seuls éclairements la lune et ses prunelles claires obscures ? (Toi, apparemment.) (Que quelqu'un t'arrête, voilà que tu faisais de la poésie maintenant.)Doux ravissement, cependant, et tu te maudis encore une fois. Pourquoi a-t-il fallu qu'il te procure tant de joie ? Ce ravissement là, ne se trouvait-il pas dans les chants du vents, les murmures des feuilles et les caresses de la lune ? N'y baignais-tu pas en volant à travers les branches, te cachant des rayons lunaires et plantant des lames tranchantes ici et là ? Alors quelle était la raison pour laquelle des papillons virevoltaient dans le creux de ton estomac en le voyant sourire ? Ce sourire, ces sourires, trois variations en ces dernières minutes, et tu bouillonnais déjà d'envie d'en voir plus. (Oh my dear, you're falling. Hard.)Acide délectable dans tes veines, ces sentiments, et t'as plus vraiment envie de comprendre en réalité, mais t'es juste trop bornée pour te laisser aller à ce que tu ressens. Si ça se trouve, tu te hasardes à penser, c'est un psychopathe fan de ballades nuptiales et de créer des jolies lignes rouges sanglantes sur la peau de préférence blafarde de jeunes filles au cœur sensible. T'es pas une fille au cœur sensible. ...Enfin, si. Mais tu ne tombes pas sous le charme de n'importe qui. Alors pourquoi lui ? Pourquoi sentais tu déjà, que tu ne pourrais plus renoncer au peu qu'il venait de te faire goûter ? Pourquoi te semblait-il, que si sur un empire de feu et de sang il régnait, tu n'en aurais cure et l'aimerais toujours autant ? C'est une pensée terrifiante et pourtant si réelle. Si vraie. Trop de questions. Tu n'aimais pas les questions. (Mais lui, tu l'aimais, pas vrai ?)Aimer. Bon sang. Son toucher te sembla de feu tant il te secoua, tu étais prête à parier qu'une trace rouge venait d'apparaître là où ses lèvres étaient passées. Ce qui était sûre, c'est que rouge, toi tu l'étais, rosé venant colorer tes joues pour finir par prendre tout ton visage et s'étendre jusqu'à ton cou. Embarrassée, cils jetant une ombre sur ton regard maintenant baissé vers lui. Et tu ne comprends pas pourquoi tu es bouleversée par son acte. Ah. Si. Il n'avait pas l'air du genre d'homme à s'agenouiller devant n'importe qui, non. Il était, avait l'allure, la prestance et la voix d'un être au dessus. Tout dans ses muscles saillants, le mouvement de ses lèvres et la parade de ses mèches immaculées hurlait autre niveau. Tu n'avais jamais été aussi rouge. Poussée par un élan dont tu ne connaissais vraiment pas l'origine, tu te penches et poses un délicat, bref, aussi vite venu qu'il était parti, baiser sur une joue d'ivoire. Tes lèvres te brûlent. C'est maladroit, parfaitement enfantin, parce que tu t'étais refusée à le faire à qui que ce soit quand on avait appris les courtoisies européennes. Ew. Bande de gens suspects, tu t'étais dis. "Andromede." Pause, autre main s’entremêlant dans une poignée nerveuse sur son short. Effrayée, ça fait bien trop fragile. Qui nommerait son enfant ainsi ? "Je m'appelle Andromede...Tout le plaisir est mien." Souffle inaudible, mots à peine murmurés dans un faible espoir de ne pas se faire entendre, ne pas se faire comprendre. De ne pas laisser entrevoir les chaînes de ta résistances se briser un par un, pour laisser éclore toute la passion incompréhensible que lui inspirait Dexter. Dexter. Dexter. Il s'appelait Dexter. made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Dim 15 Mai - 23:35 | |
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Messages : 141 Date d'inscription : 20/02/2016 Avatar : Pruuussia ! Thx Pin ♥ Disponibilité : So very free [5/7] Post-it :
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] Lun 16 Mai - 21:38 | |
| Your Touch Burns Me Admiration grandissante, toujours, il est au dessus et le restera, que ce soit dans sa puissance ou dans son amusement, dans le feu ou la glace de son visage parfait, dans les mouvements gracieux ou imposant de son corps. Et il te présente une autre facette, et tu te rends finalement compte que toute résistance est futile. Barrières abattues, clairement, car il ne t'a fallu qu'une seconde pour que ton bras quitte ton côté pour se saisir vivement du sien, pour que lentement ta main vienne se saisir de la sienne. Lentement, tentativement, tendrement. T'as aimé la sensation de cette main dans tes cheveux, chaude et réconfortante, te donnant juste envie de fermer les yeux et de baigner dans cette attention particulière. Papillons, encore, foutus papillons, qui se plaisent à faire la fête au creux de ton ventre et monter en toi une envie de...de quoi ? Tu ne sais pas, c'est nouveau, étrange mais plaisant. Un timide sourire vient étirer tes lèvres, avant que tu ne prennes plus d'assurance sous son regard, et qu'il ne se transforme en quelque chose de positivement rayonnant. Tu ne souris pas souvent, mais, comment dire, il t'inspire ? Il a un joli sourire. Et un rire encore plus beau. Songeur est le regard que tu tournes vers lui, tout en doux émerveillement que tu as finis par accepter, songeur certainement, aimant également, un pétillement d'or qui vient jouer avec l'écarlate de tes yeux. Miroir de l'âme tes yeux Andromede, et les siens, tout autant. Tu te plais à déceler les ressemblances et les différences, frémit de joie à aimer chacune d'entre elles, bizarre bizarre, mais t'as plus envie de tergiverser. Être à ses côtés, était une notion qui te paraissait de plus en plus attrayante, quand bien même tu te forçais à ne pas y penser, à repousser les tableaux qui se peignaient inlassablement à chaque souffle qu'il prenait. Lui, toi, aux côtés l'un de l'autre, un sourire fugace et peut-être des rires, t'imagines marcher à ses côtés et... et ça te paraît le plus naturel du monde. Tu penses au fait que quelques minutes plus tôt tu ne connaissais rien de son existence, à la fascination qui t'a frappée et qui ne voulait plus brûler, et- Tu te dis tant pis, au diable la rationalité, il est là, et tant pis si c'est égoïste mais t'as plus envie de le lâcher. "C'est drôle, effectivement." Ta voix n'est que mélancolie et touche de rêverie, car tout comme lui tu n'arrives pas à assimiler la réalité de ce moment. Pourtant cette main dans la tienne ne t'a jamais paru plus réelle. "...J'suis pas une enfant vous savez." Tu finis par lâcher, parce que tu es et seras toujours une sale gosse, Andromede. Surtout quand tu es embarrassée. ...Ta main te brûle. Chacun de ses touchers te brûlera-t-il ? Tu espères bien. C'est étrangement plaisant, après tout. made by .reed |
| | | | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant que l'étoile y repose. [PV Dexter] | |
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