I'm Prada, u nada.

couleur des yeux — marron ; couleur des cheveux — bruns ; taille — 1,73m ; poids — 52kg ; tatouages ou piercings — Aucun ; cicatrices — Une fine cicatrice blanche sur le genou droit, souvenir d'une chute en vélo douloureuse ; style vestimentaire — Plus fabuleux que le tien

Nom du pouvoir — Nada
Description du pouvoir — Peut vous donner la sensation d'avoir le charisme d'une huître en un seul regard méprisant

bon ok

— plus fab que toi
— populaire
— se sent facilement menacée
— distante, elle se rend volontairement difficile à cerner
— pour elle, la fin justifie les moyens. elle peut faire preuve d'une prodigieuse ingéniosité quand il s'agit de pourrir la vie d'autrui. après tout, qui de mieux placé qu'elle ?
— elle s'attache facilement, en réalité, mais obstinément pessimiste sur la question
— n'a aucune idée de ce qu'elle veut faire de son futur malgré ses bonnes notes, et ça l'angoisse énormément  
— perfectionniste et minutieuse
— n'hésite pas à écraser autrui s'il menace son « espace »
— les anonymes, les timides, elle les bouffe
— elle est très investie et plus informée qu'on le croirait dans les associations de protections des animaux. Elle en parle peu parce que ce n'est pas très cool.
— elle est autoritaire et déteste qu'on n'aille pas dans son sens, mais elle est quand même capable de discuter si on prend la chose diplomatiquement bon elle vous poignardera dans le dos quand même après, mais
— elle met un point d'honneur à ne dépendre de personne, et à ne laisser personne dépendre d'elle. Si elle venait à rencontrer son Étoile, ce qui n'est pas encore arrivé, cela la mettrait extrêmement mal à l'aise et sur la défensive. Elle espère de tout son coeur ne pas le ou la croiser ;
— selon elle, la confiance en soi et les apparences sont la clé pour s'en sortir
— est une belle menteuse et manipulatrice quand elle veut, parfois sans même s'en rendre compte
— est très forte pour mettre les gens de son côté  
— elle connait beaucoup de monde, et on murmure qu'il n'est pas rare que certains garçons l'aident à tricher pendant les contrôles
— mange à la table des gens «  COOLS » et pas ailleurs.
— elle a redoublé une année scolaire, mais personne ne sait laquelle parce qu'elle fait très attention à entretenir le secret
— est forcément en train de vous juger
— beaucoup la craignent, et à raison : elle tient un petit carnet avec des informations et des rumeurs embarrassantes sur plein de gens. Elle en a lancé la moitié
— n'hésite pas à les utiliser pour faire du chantage de temps en temps
— tient à conserver sa place au « sommet » de la pyramide de l'académie d'Hoshikami
— travaille en tant que serveuse dans un café pour se faire de l'argent
— A un hamster et un golden retriever nommé Socrate qu'elle a laissés dans la maison de son père
— écoute du Britney en cachette
— a un certain humour au vitriol, et dit souvent qu'elle est « franche » pour justifier les méchancetés qu'elle balance
— a TOUJOURS son portable sur elle
— on la dit superficielle, mais elle ne montre pas tout, cache beaucoup et s'en amuse
— est sortie avec Clovis, le boutonneux à lunettes de Seconde B il y a très longtemps, et aimerait que cette information reste secrète
— elle a besoin du regard des gens pour se sentir exister
— comme on pourrait s'y attendre, la plupart de ses amitiés sont superficielles
— a été vice-championne d'escrime et ne se lasse pas de le répéter
— maîtrise l'art du fayotage à merveille
— est plutôt bonne conseillère

— Naît à Paris, dans le 18ème arrondissement. Sa mère travaille pour des marques de mode et son père est un commercial influent travaillant dans le domaine de la parfumerie. Nada ne manque de rien ou presque, ses parents étant présents pour elle et son jeune frère, autant financièrement qu'affectivement. Son père est extraverti et très éloquent, toujours prêt à pourvoir au moindre désir de sa fille adorée.

—  La carrière de son père commence à décoller et on lui propose un poste au Japon. Toute la petite famille déménage, et Nada apprend le Japonais.

— Son père ne tarde pas à l'envoyer dans un collège privé. Sur son bulletin, les professeurs complimentent sa capacité à distraire n'importe quel élève. Nada est une ado turbulente, habituée à jouer seule avec son frère, et le nombre d'élèves ainsi que la politique rigide de l'établissement ne lui conviennent pas.

—  Quand elle a 12 ans, son père trompe sa mère et l'ambiance à la maison se dégrade progressivement. Nada devient de plus en plus agitée, insupportable, répond aux profs, et se fait exclure deux fois dans le trimestre. Elle traverse une crise d'adolescence très, très fastidieuse qui la fait passer par plusieurs looks et couleurs de cheveux plus ou moins aléatoires.

—  Elle traîne avec les gothiques et autres « marginaux » du collège, et le paie cher : à sa rentrée en quatrième, un groupe de filles de sa classe la prend en grippe et commence à faire d'elle son bouc émissaire. Ca commence légèrement, puis ça continue de rumeurs en rumeurs, de moqueries en moqueries. Nada ne se laisse pas faire et rétorque avec ses propres armes, mais rapidement, son groupe d'amis refuse de s'impliquer dans cette querelle. Elle se dispute violemment avec eux et se retrouve encore plus seule qu'avant. A la maison, les disputes sont fréquentes et Nada vit dans un climat de tension constant. Son redoublement se joue à quelques points, points qu'elle n'obtient pas, et ainsi elle se retrouve à devoir redoubler une année.

— Pendant ce temps, les Othmani divorcent enfin. Son père se fait de plus en plus absent et se remarie avec une femme Japonaise, avec qui il finit par avoir une fille. Nada déteste la mère comme la fille, un mélange de jalousie enfantine et de frustration difficilement réprimées. Et puis il y a Reda, son frère : il souffre de l'absence de leur père, en permanence pris par son travail, chose qu'elle n'a pas eu à subir pendant son enfance.

— L'année qui suit est plutôt calme. Elle se fait de nouveaux amis, et ses harceleuses lui lâchent enfin la grappe. Mais Nada a retenu la leçon : TOUJOURS faire attention aux apparences.
Toujours comparable à une marmite sous pression, elle fait de l'escrime pour évacuer, et commence à faire attention à son apparence pour être irréprochable. Elle veut une place au calme dans sa classe, rien de plus. Petit à petit, elle commence à se remettre de l'année précédente et ses notes remontent.

—  Mais Nada est méfiante. Elle a pris conscience du poids de chaque acte dans un environnement où les adolescents sont encore des loups. Du coup, elle met toute son énergie à s'intégrer, à plaire à tout le monde. Elle y prend goût, même - c'est grisant de faire partie d'une meute. D'en prendre la tête, parfois. Et elle ressent du plaisir quand elle et ses amis se moquent d'un ou d'une telle ; tant qu'elle n'est pas la cible de ces moqueries, elle est en sécurité, et ça lui plaît.

— Peu après son entrée à l'académie, son père déménage à l'autre bout du pays pour s'installer avec sa femme et leur fille. L'argent qui était dédié au bonheur de ses deux enfants commence à lentement être aspiré au profit de la vie de sa nouvelle famille. Elle qui ne s'était jamais fait de souci d'argent, elle se retrouve à devoir travailler pendant l'été pour mettre de côté pour ses hypothétiques études - ne lui demandez pas à quoi elle ressembleront, elle n'en a aucune idée.

— Il y a un autre problème : Reda. Les notes de son frère sont abyssales, il passe ses journées enfermé et se ferme à toute discussion. Elle qui était si complice avec lui a du mal à le reconnaître. Là où Nada entretient des rapports cordiaux avec ses parents, Reda leur fait incessament la guerre. Il traîne avec des gens plus âgés, revient tard ; et Nada s'inquiète. Mais elle ne peut que regarder son frère s'enfoncer de plus en plus dans un chemin peu recommandable.

—  Quand elle intègre l'académie, elle passe des années plutôt équilibrées, continue la danse et intègre un groupe de lycéens péteux. A force de les fréquenter, Nada prend ce qu'on appelle communément le melon... Elle sort, elle s'amuse et se compose une petite clique de requins intouchables.
Ce n'est pas la moitié d'une abrutie, elle le sait, et s'en sert ; elle découvre qu'elle peut plaire, et obtenir ce qu'elle veut d'un battement de cils. Elle prend un plaisir insidieux à intimider les autres, à imposer son territoire férocement comme si elle avait quelque chose à défendre. Et ça marche. Elle est la reine d'un royaume en carton. Elle est intouchable. Les souvenirs de sa cinquième sont lointains, très lointains.
Ils lui ont appris une leçon : toujours sauver les apparences, toujours penser à soi en premier.
Personne ne le fera pour vous.