Sujet: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Sam 12 Mar - 22:49
Ces courbes, ces formes, généreuses, à l’apparence si douces, si confortable. Une pose sensuelle, aguicheuse, débordante d’envie et de désir aussi inavouable que provocateur. Une couleur pâle et pure, où rien ne vient gâcher la perfection de ce grain fin et appétissant. Puis une autre, plus mince, plus fine, moins généreuse mais à l’éclat hâlé e et possédant une malice qu’il n’avait pas trouvé juste avant. Il passe de la douceur à quelque chose de plus sauvage. Dougal les observe sa ans gêne, son regard rouge et sombre les détaillant alors qu’il s’imagine sans mal poser ses mains sur une poitrine rebondir ou sur des fasses aussi moelleuses que dans ses rêves mes plus humides. Un frémissement traverse son corps à cette idée puis tout s’arrête, les deux beautés disparaissant lorsqu’il tourne la page. Puis une autre, rien d’autre n’attirant son regard. Il déposé alors ce qu’il tenait en mains, un magazine classé X, à la couverture en papier glacé où l’on peut discerner déversés choses interdites aux mineures. Ce qu’il bétail plus depuis belle lurette maintenant. Le bras à peine tendu vers le haut pour en attraper un autre, il vérifié rapidement des alentours, se trouvant au fin fond de la petite supérette de nuit. Quand bien même peu de gens traînent sous les coups d’une heure du matin en ce lieu, il ne peut se permettre de se faire trop remarquer. Ce n’est pas pour rien qu’il est paré d’une longue cape noire, recouvrant intégralement la masse de muscles qu’il a pour corps ainsi qu’une capuche large et tombant légèrement sur son visage en une tentative moyennement réussit de cacher suffisamment sa tête de bête pour n’effrayer personne. Ce qui, il faut avouer, fonctionne peu à cause de sa grande taille et de sa fâcheuse manie qu’est de regarder les gens dans les yeux lorsqu’il s’adresse eux.
Le vent frais de la nuit parvint légèrement à sa personne lorsque la porte de la boutique s’ouvre pour laisser passer un nouveau client. L’étoile l’observe, rapidement, ne détectant alors aucun signe de danger. Il retourne finalement au nouveau magazine attrapé un peu plus tôt : « Comment dompter une pouliche sauvage et farouche ? ». Un titre aussi macho que pourri mais il s’en contrefiche, ce n’était pas comme s’il avait besoin de conseil pour attraper qui que ce soit dans ses filets. Dans l’état actuelle des choses, il était quelque peu limite et à part quelques femelles aux goûts particuliers, ses repas se trouvaient plutôt espacés et rares. C’était d’ailleurs une choque que Dougal ne pouvait pardonner à la bête. Cet instinct primaire, devenu plus fort, devenant trop fort lorsque de certaines périodes si bien que sa conscience humaine s’en retrouvait muselé, laissant place à un ours affamé et sans esprit clair de réflexion. Périodes troubles et peu nombreuses que le canadien redoute un peu plus chaque jour avec ce sentiment écœurant de tromper celle qu’il cru être la femme de sa vie. Même si elle l’avait trompé pendant tant d’années, même si elle était morte, même s’il n’avait aucune raison de culpabiliser, les écarts charnels de l’animal le rendant malade. La bête avait fini par comprendre quand le lendemain d’une ultime conquête, une angoisse trop forte pour être contenue le prenant aux tripes, il comprit qu’il venait de faire l’erreur de trop. L’erreur que l’humain en lui ne pouvait pas accepter pour le moment. Alors il s’est battu contre les envies qui lui faisaient perdre la tête. Se fut difficile, douloureux mais après quelques échecs il réussit. Si bien qu’il resta sage depuis, se contentant de fantasmé comme un adolescent aux hormones bouillonnants et incontrôlables sur un magazines pornographique.
L’homme détournait intérieurement le regard tandis que la bête profitait du spectacle que le papier fin imprimé lui donnait, n’ayant apparemment aucune honte à lire ce type d’ouvrage dans un lieu public. Il n’avait déjà que peu de scrupule à se montrer ainsi alors qu’il était recherché ouvertement. Seulement il n’en pouvait plus de rester au quartier, avec tout ces types qui ne l’approchent pas, trop méfiant sûrement. Ou peut être était-ce tout simplement sa faute, à force d’être trop grognon, solitaire, à force de vider les frigos et de râler à tout va. Pourtant il n’avait pas spécialement l’envie de rester éloigné des autres, c’était comme si une barrière invisible était sans cesse positionnée entre lui et eux. Et dire qu’ils se battaient pour la même cause, s’en était presque drôle. Alors oui, il s’était barré du repère, malgré les conseils venant d’en haut, ignorant avec effronté rie les ordres qui lui disaient de ne pas faire se faire remarquer et de sortir le moins possible. Il était certes fier d’être parmi eux mais jamais il ne pourrait les laisser l’enfermer comme une bête dans une cage qu’ils croient dorée. Il voulait vivre et agir, non pas se cacher et croupir à ne rien faire au fond d’une chambre sans vie.
De nouveaux l’air glaciale pénétra dans la supérette, les portes coulissantes laissaient entrer une jeune femme qui retint son attention. Du bleu. Dans une chevelure courte. C’était carrément bizarre. Puis il se fit la réflexion qu’il n’était finalement pas le plus à même de juger et critique ce qui était bizarre ou non, il suffisait de l’observer pour dire que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Il détourna bien vite son attention de la nouvelle venue, n’ayant pas l’envie de se faire remarquer à cause d’un regard insistant. Puis deux belles jumelles dans une pose plus que suggestive réussirent à retenir son regard, quels fabuleux magazines.
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Sujet: Re: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Dim 13 Mar - 17:53
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Un. Deux. Trois. Quatre. Combien de verres ? C'était la seule question qu'il fallait se poser alors que pour une fois elle avait décidé d'être sage. C'est bien quand on décide de se tenir à carreaux que tout dérape, c'est bien connu. Rui regardait la fenêtre en rigolant doucement. Ce soir-là, elle était avec sa bande de musiciens, dans l'appartement de son bassiste. Elle avait encore un mauvais souvenir de la dernière fois où ils avaient passé une soirée dans son appartement. Rien que d'y penser cela lui donnait vraiment envie de gueuler un bon coup contre ses potes qui avaient foutu le bordel. C'était bien pour ça qu'ils avaient décidé de finir ailleurs pour une fois. Un appartement un peu plus étroit, mais qui reste tout de même chaleureux. De l'alcool et des cigarettes, elle n'avait pas besoin de plus pour passer une bonne soirée. Elle et sa bonne poignée de mecs. Le garçon manqué, qui passe continuellement son temps avec les mecs, elle n'avait pas à se gêner ou à faire attention à ses manières. Elle se sentait libre, libre de faire ce qu’elle voulait. Personne ne la reprendrait sur la façon qu’elle avait de s’habiller. Personne ne lui ferait la morale sur le fait qu’elle s’enivrait presque tous les soirs. Liberté. Rien de plus. Un éclat de rire s’éleva dans l’appartement, alors qu’elle se chamaille avec Toru. Son guitariste avec une fâcheuse manie à retirer tout alcool de la portée de la chanteuse. Pour l’instant elle en riait doucement, mais dans quelques heures, elle plaquerait la porte pour boire ailleurs. Elle sourit doucement alors qu’elle se saisit d’une bouteille un peu plus loin sur le sol. Il y avait une bonne entente, elle n’avait pas à se plaindre. Elle avala une nouvelle fois une gorgée d’alcool avant de rigoler de plus belle. Cela ne tarda pas avant que Toru, ne lui enlève une nouvelle fois la bouteille des mains. Un regard strict posé sur elle, Rui ne tarda pas à soupirer, relevant ses yeux bleutés vers l’homme. « Ça suffit ! Je n’ai aucune envie de te porter jusqu’à la maison après. »
Les autres riaient à tu tête à cette réflexion, le papa poule venait de rentrer en scène, ce qui n’avaient pas l’air de les affecter plus que cela. Rui ainsi que les autres membres n’avaient pas l’air d’être convaincu par son ton autoritaire. Les mecs finirent simplement par le charrier, avant que Rui ne décide de se relever sur ses jambes doucement. C’est vrai qu’elle avait pas mal bu, mais elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. C’est ça le secret d’être alcoolique, son sang est tellement habitué qu’elle ne ferait presque plus la différence. Elle tourne sur elle-même, cherchant son paquet de clopes dans la poche intérieure de sa veste. Bingo. Celle-ci vient se loger entre ses lèvres, alors qu’elle est déjà à la recherche de son briquet. Elle arrive enfin à allumer sa cigarette quelques secondes plus tard, tirant doucement sur celle-ci, avant de recracher un nuage de fumée. Elle regarde par la fenêtre, il faisait nuit noire, mais à la fois sec. Un temps agréable pour prendre l’air. Elle rit intérieurement avant de se tourner vers son groupe, un petit sourire au coin de ses lèvres. Elle avait faim. L’alcool venait de lui donner l’appétit. De la nourriture. Vite. Mais bien sûr, aucun de cette bande de singes n’avaient envie de se bouger les fesses, jusqu’au combini qui se trouvait à quelques minutes à pied de l’appartement. Une bande de larves, qui après essaient de lui faire la leçon. Elle en jubilerait presque alors qu’elle enfile déjà ses bottines. Elle comptait bien y aller même si elle était seule. Même Toru avait rompu son air sévère pour se mettre à boire à son tour. C’était le moment de fuir.
Une porte claque. Des pas se font entendre dans l’escalier du bâtiment. Quelques secondes plus tard elle sent la brise du soir fouettait son visage. Alors qu’elle est déjà en route pour le combini. Elle ne peut s’empêcher de rire doucement, la bonne humeur l’envahissait. Elle voulait s’amuser, encore et encore. Elle réfléchissait à ce qu’elle allait pouvoir prendre avec les quelques yens qu’elle avait pris avec elle. Elle chantonne doucement un air, marmonnant quelques paroles de ci et de là. Elle ne pensait à rien de contrariant, juste à l’instant présent. C’était bien cela qu’elle appréciait dans l’alcool, tout était perdu pendant un certain laps de temps. Elle n’avait plus besoin de se prendre la tête, ou de penser au passé qui se tenait encore juste derrière son dos. Son passé même était sans cesse accroché à elle. Cette ombre. Cette marque de l’existence de son double des ténèbres. Elle en riait sur l’instant, mais en temps normal elle se poserait de nombreuses questions. Le hasard de ce pouvoir. La disparition de ce garçon à qui appartenait ce prénom. Elle rit doucement à cette pensée alors que sa propre main vient frapper son visage. Radical. Elle ne voulait pas y penser, elle chassa simplement toutes ses pensées dans un coin. Alors que les portes du combini se dressaient actuellement sous ses yeux. La nourriture. Voilà. Il fallait simplement penser à cela.
Elle rentre dans le petit bâtiment, un sourire gai sur les lèvres, elle n’était pas encore descendue de la quantité d’alcool qu’elle avait avalé quelques minutes auparavant. Elle se dirige rapidement vers le rayon où elle trouverait son bonheur. Les gâteaux apéritifs. Elle passe déjà son regard sur ce dit rayon, avançant avec une certaine détermination. Son but était dans le fond de cette boutique. Elle arrive enfin dans le rayon. Mais étrangement son regard ne se pose pas sur les gâteaux tant désirés. Quelque chose l’avait interpelé. Et c’était loin d’être anodin, elle resta un moment immobile. On pouvait lire la stupeur sur son visage. Quelle taille. C’était bien la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un d’aussi grand. D’aussi imposant. Comment avait-elle pu passer à côté quand elle était rentrée dans le combini. Elle s’avance doucement vers le fond, penchant un coup sa tête sur la gauche puis ensuite sur la droite. Analyse du spécimen. En quelques secondes. Un large sourire vient naitre sur le visage de la bleutée. Elle jubilait doucement. En quelques enjambées, elle distingua avec certitude à quoi pouvait bien s’adonner le géant. Camouflé tel un grand voleur. Aurait-elle dû prêter attention à sa gueule, sa fourrure. Elle venait de boire une grande quantité d’alcool, elle avait bien une excuse. Mais ce magazine, lui, n’échappa pas à la chanteuse. La soirée ne faisait que commencer après tout. Elle lâche un doux rire avant de se pencher doucement vers l’inconnu.
« Elles se ressemblent vraiment beaucoup… même leurs corps ! »
Discrète. Rui ? Jamais. Elle s’exclama tout simplement comme à son habitude à voix haute, ne prêtant pas attention au monde qui pouvait bien les entourer. Elle avait posé son dévolu sur le géant à fourrure, avec une cape. En soit cela paraissait tellement irréel. Sa pouvait être un rêve. Oui, comme cela ne pouvait très bien ne pas l’être. Tant pis. Elle s’en fichait bien. Elle attrape un autre magazine sur la rangée, se plaçant sur la pointe des pieds. Feuilletant sans aucune gêne. Une poitrine protubérante, un corps harmonieux. Avec de belles formes féminines, une bonne paire de cuisses, mais tout de même un ventre plat. Une femme brune, montrant tous ses atouts. Rui sourit doucement avant de le mettre sous le nez de l’inconnu. Avec un sourire en coin.
« Tu ne trouves pas mieux ce genre-là ? Sa donne un peu plus envie ! »
Aucune gêne. Elle rit doucement alors que l’alcool ne cessait de lui monter à la tête. Le pauvre allait sûrement la trouver lourde, ou encore être complètement gêné de son intervention. En tout cas qui n’aurait pas fui dans ce genre de situation.
Sujet: Re: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Jeu 9 Juin - 14:50
L’esprit en alerte, l’instinct sur le qui-vive, quand bien même ses yeux se concentrent sur le magazine, l’arrivée de la jeune femme perturbe son activité coquine et discrète, perturbe ses sens et il ne peut plus profiter de ce moment en tête à tête avec les deux jumelles aux corps désirables et à l’expression coquine. Il la sent se promener dans la petite boutique, il la sent se rapprocher, l’odeur de l’alcool lui arrivant aux narines et troublant un instant ses sens. Il en venait à comprendre la raison de la joie évidente de cette femme, ses joues rouges rapidement aperçu lorsqu’elle était entrée et cette insouciance qu’elle semblait avoir envers n’importe qui et n’importe quoi. Insouciance dangereuse alors qu’il entend ses pas se rapprocher de sa large personne, une marche pas vraiment équilibré, si bien que du coin de l’œil il l’a voit se pencher vers lui sans vraiment comprendre ce qui l’amène. Ça ne lui avait pas suffi de lui casser son moment d’intimité entre lui et les deux jumelles sexy ? Il fallait en plus qu’elle se ramène à lui pour observer son magazine privé. Si ça continuait la bête allait lui donner son foutu magazine vu la curiosité dont elle faisait preuve. Son exclamation amena à la bête à lever les yeux au ciel, l’information qu’elle venait d’énoncer était tellement évidente. Comme s’il n’avait pas remarqué lui-même à quelle point leur poitrine était semblable, à quelle point leur visage se ressemblait et bon dieu, elles lui faisaient envie.
- Non c’pas vrai ? Ça s’trouve elle sont jumelles !
Il retient une petite insulte sans grande animosité, le ton bas et grave habillé d’une pointe d’ironie et de sarcasme. La gamine avait parlé fort qui plus est, si bien qu’il vit le vendeur à la caisse les observer d’une drôle de manière et l’un des seuls clients se marrer dans son coin, se foutant ouvertement de leurs gueules. Dougal lui était partagé entre l’envie de faire de même et de se foutre de la gueule de la nouvelle venue, bourrée et inconsciente soit elle, et l’envie de lui foutre une mandale terrible pour avoir troublé son moment de paix et l’avoir fait remarqué, lui qui ne devait faire aucuns écarts dans des endroits publiques. Ce genre de situation pouvait vite dégénérer si on venait à le reconnaitre. Encore faudrait-il que les gens s’intéressent aux informations et aux crépusculaires. La bête suivit de son regard rougeâtre les faits et gestes de la bleuté, la voyant tendre le bras vers un autre ouvrage qu’elle expose ensuite devant ses yeux à une page forte intéressante aussi. Elle était peut-être complètement torchée et plus maitre de ses mots mais elle avait un goût certain pour la chaire féminine. Il passa de son magazine au sien plusieurs fois, jaugeant ce qu’il trouve le mieux et le plus attrayant avant de finalement s’attarder sur la jeune femme elle-même, de la tête au pied, analysant son potentiel.
- Pas mal j’avoue.
Répondit-il simplement, évasif et plus vraiment concentré sur la jolie brune pulpeuse. La réalité était plus élancée, longues jambes, taille mince, visage tout aussi fin, cheveux courts et allure garçon manquée. Rien n’était spécialement en valeur, un look que les humains appel « rock ». Une petite déception le prend lorsqu’il ne discerne aucune poitrine imposante ou fessiers moelleux, cette femme semble tout en finesse et discrétion, si on omet la couleur de ses cheveux et … son état d’ébriété.
- T’pas trop dégueulasse non plus pour une bourrée.
C’est humain … Si peu résistant. Il lâcha un ricanement, moqueur et finalement amusé. Elle était bien l’une des seules à ne pas avoir été flippé par son apparence, bien qu’il se moque qu’on ait peur de lui ou non, il s’en amusait la plupart du temps mais elle, semblait bien trop éméchée pour se rendre compte de quoi que ce soit d’habituellement étrange et sortant de l’ordinaire. Il était temps pour lui de quitter le commerce de nuit, ce n’était pas très bon pour lui de rester là plus longtemps alors qu’il s’était fait remarquer. Il ferma son magazine qu’il reposa tranquillement, comme si de rien n’était, l’une de ses pattes venant prendre celui de la jeune femme et le reposant comme le précédent.
- J’pense gamine, que tu d’vrais rentrer chez toi pour t’reposer, t’m’as l’air bien torchée. Et à c’qu’on dit, les humaines sont pas vraiment en sécurité à cette heure d’la nuit, surtout dans l’état dans l’quel t’es.
Doucement, il lui fit une pichenette sur le front, étirant un large sourire carnassier et réajusta la capuche, camouflant un peu mieux son physique atypique et toute cette fourrure. Mettant une main sur les cheveux bleus, il les lui ébouriffe puis passe à côté d’elle dans le but de se rendre jusqu’à la sortie. Sa séance en tête à tête avec les jumelles sera pour une autre fois finalement.
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Sujet: Re: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Jeu 9 Juin - 19:12
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Pourquoi elle s’était rendue dans cette petite épicerie déjà ? Hum. Elle ne s’en souvenait plus tiens. Mais elle s’en fichait, elle avait trouvé plus intéressant. Quelque chose qui l’a captive. Oui, quelque chose de pas très habituel. Cette personne se trouvant là dans cette allée son magazine à la main ? Ou à la patte, comme vous préférez. Rui était rempli d’une tonne de questions bien entendu, mais à la fois l’alcool lui donnait encore envie de s’amuser un peu. Bourrée. Bien entendu. Stupide. Il ne faut pas non plus pousser le bouchon. C’est bien plus simple de s’amuser avec de l’alcool tout simplement.
Quand il répondit à sa question, elle nota bien le sarcasme. Bien entendu. Mais elle se contenta de sourire avant de rire doucement. Comment deux sœurs pouvaient faire ce genre de choses ensemble ? Elle se le demandait bien. Ce n’est pas commode après tout. Bien que certaines images soit tout de même de bons goûts. Aaaah, les hommes et la nudité. Une grande histoire. Mais en un simple coup d’œil sur la page des deux jumelles. Elle avait bien vite compris le type de monsieur le géant. Et c’est bien pour cela qu’elle lui avait tendu un autre magazine avec une femme qui était dans le même genre. Rien de bien difficile. Les formes, les hommes adorent ça après tout. Aucun plaisir à se faire un sac d’os. Elle sourit doucement. Ricanant.
Elle redressa son regard vers lui. Plaçant sa main pour cacher sa bouche dans un petit ricanement hautain.
« N’est-ce pas ? Tu aimes les femmes bien en chair. Tu as bien raison ! En plus tu as vu cette paire ! Sa doit pas être facile à porter. »
Elle hausse les sourcils un peu stupéfaite, alors qu’elle se sent comment dire ? Observée ? Oui c’est le mot. L’ours avait décidé semble-t-il d’observer la bleuté. Qui elle finit par retourner sur le magazine, feuilletant avec discrétion les pages suivantes. Changeant plusieurs fois d’expressions en quelques secondes. Il y avait vraiment de tout dans ce magazine. Des femmes en chair, des plus fortes, mais aussi celle avec une taille de mannequin. Longues jambes, poitrine dans la moyenne et un visage d’ange. Rien de bien attrayant. En tout cas pas pour l’ours à côté de qui elle se tenait. Elle ne prêta même pas attention au caissier ou encore à l’autre personne dans l’épicerie. Elle était bien déconnectée de tout cela. Juste s’amuser. Et faire de nouvelles rencontres.
C’est à cet instant qu’elle se redressa, la brune qu’elle avait trouvé au tout début était bien la meilleure de tout le lot, sans aucun doute. Elle a vraiment un flair pour ce genre de choses. Elle redressa enfin le regard vers l’ours, stupéfaite de sa dernière remarque. Elle rit doucement, venant taper doucement son propre buste à de nombreuses reprises, avant de faire de même avec ses petites fesses rebondies. Elle ne pouvait pas s’arrêter de rire.
« Pourtant je suis très loin de la femme pulpeuse. Je dirais même que je suis le parfait opposé ! »
Elle arriva finalement à se calmer, sentant des crampes dans son estomac à force de rire. Elle arqua un sourcil avant de le pointer avec le magazine. « Je suis très joyeuse certes, mais bourrée c’est bien pire haha. J’aime juste m’amuser je dirais. »
Elle lui lance un petit sourire avant de rouvrir le magazine comme si de rien n’était. Elle, une femme pas trop mal ? C’était la meilleure blague qu’on avait pu lui faire depuis des lustres, elle est un garçon manqué et elle le sait très bien. Elle cache ses formes sous des vêtements larges. Elle n’a rien de féminin. Rien et pourtant l’ours la complimente. C’était gentil. Mais elle est née garçon dans son esprit, c’est ainsi et même si un jour elle voudrait le changer. Elle ne le pourrait pas. Elle le regarda rire se joignant bêtement à lui. C’était une bonne soirée après tout.
Mais voilà. Les bonnes choses ont une fin ? L’ours n’allait pas rester éternellement. Il ouvrit une nouvelle fois la bouche. Juste après qu’il n’ait fait poser son magazine à Rui. Hum. Bien dommage, elle était sûr qu’il y avait encore pleins de choses à voir. Elle l’écouta sans rien dire. Sécurité ? Humaine ? Elle haussa les sourcils. Il est gentil l’ours en fait. Plus gentil qu’il ne veut le faire paraître en tout cas. Elle frotta son front après sa pichenette. Le regardant en chemin de la sortie alors qu’elle arrange ses cheveux. C’est bien dommage. Mais il n’est vraiment pas l’heure de dormir, il est encore bien tôt. Et Rui restera toujours une créature de la nuit. Elle sourit avant de le suivre gentiment. Enfin pas vraiment elle… C’était son ombre qui venait de s’étendre. Son regard était devenu bien plus sérieux. Bourrée. C’était vraiment la sous-estimer. L’ombre vient se glisser sous les pieds de l’ours.
Elle se mouvait pour changer de forme, elle s’étendit, pour apparaître devant l’ours. Une silhouette. Celle d’une femme bien pulpeuse. Du goût de monsieur. Elle sourit en coin avant de s’avancer vers lui. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas amusée de la sorte.
« Humaine, peut-être. Mais je ne suis pas humaine et il est loin d’être la fin de la soirée pour moi. »
Elle arrive à sa hauteur se penchant doucement alors que son ombre danse doucement. Rui le fixa un moment avant de claquer des doigts.
Sujet: Re: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Mar 14 Juin - 0:22
Sombre, sans vie, une ombre qui se lève devant lui, une ombre qui danse, qui attire son regard. Une silhouette, désirable et pulpeuse, arrêtant ses pas à seulement quelques mètres de la sortie, lui qui était si près du but. Il la suit des yeux, la gueule s’entrouvrant légèrement tant il est surprit, ne s’étant visiblement pas attendu à une telle chose, à un tel pouvoir qu’il met du temps à comprendre alors que le bruit des chaussures sombres de la jeune femme se rapproche de lui. Ses oreilles touffues gigotent, tournoient lentement tandis que sa voix lui parvient, tandis qu’il capte ses mots et comprend la demande. Ses yeux, sombre et rouge détaillent l’ombre avec curiosité et intérêt, suivant les courbes, descendant peu à peu jusqu’à atterrir sur cette étoile aux cheveux bleus qui ne semble pas prête à le laisser partir. Cette scène avait suffi pour attirer tout les regards, ceux du personnel et du peu de clients de cette nuit douce et calme. Un silence répond à la question, l’appel de la bière étant des plus attirantes, la curiosité à son paroxysme alors qu’elle lui prouve être digne d’intérêt, alors qu’elle joue avec lui comme lui aurait pu le faire avec elle. Peu de chose pouvait le surprendre, lui qui sentait tout arriver la plupart du temps et pourtant cette femme semblait imprévisible et réveillait en lui un intérêt certain, comme une invitation à un jeu intéressant et aguichant.
Le volume moyen de la petite télé accrochée derrière les caisses le sort de ses songes alors que les infos tournent et que l’écran diffuse les images des derniers évènements de la ville plus ou moins grave. Le faciès ne dérivant pas de la jeune femme éméchée, ses oreilles elles captent sans difficultés les informations venant rompre le silence qui s’était installé entre eux. Sa langue vint lécher les babines, une tension palpable l’entourant alors que l’annonce du dernier attentat en date se fait entendre dans la superette de quartier. C’était l’annonce qui ne devait pas se faire en sa présence, l’annonce qui pourrait lui coûter sa liberté si jamais les humains présents avaient la vivacité d’esprit de le reconnaître et d’appeler les flics.
« … l’enlèvement orchestré par trois membres du crépuscule d’après les identités révélées par les témoins présents lors de la scène. Si vous les voyez, appelez dès que possible ce numéro afin … »
Ça puait pour lui, et l’odeur de sa future cage ne lui plaisait guère. Il jeta un coup d’œil à l’écran puis dériva de nouveau sur la jeune femme qui était dans l’attente d’une réponse de sa part. Son cerveau réfléchissait à vive allure avant qu’un rictus amusé prenne place sur sa face.
- Une bière hein … ?
Un ton bas et sombre, jaugeant les environs et visant de son regard acéré le présentoir derrière l’étoile. Rapidement, il passa à côté d’elle, la poussant dans la manœuvre et attrape plusieurs de cette boisson proposée plus tôt de sa patte large avant de faire volte-face et d’attraper le poignet de la bleutée pour aller d’un pas vif et pressé vers la sortie.
- J’espère qu’jouer avec l’feu et la fuite pleine de danger t’dérange pas gamine.
Il leva son bras portant les bières vers le cassier éberlué, tout crocs dehors, le saluant et le remerciant pour les boissons qu’il n’avait apparemment pas l’intention de payer ce soir. Quand bien même l’inconnue n’aimait pas, lui adorait jouer avec les flammes crépitantes de la vie sans en craindre une seule seconde les étincelles qui pourraient l’atteindre. L’instant d’après, elle, la bête et les bouteilles fraiches se retrouvent à l’extérieur de la boutique, les grandes jambes de l’animal dévorant les mètres en vitesse, frappant les allées sombres et goudronnées avec force, s’éloignant chaque seconde un peu plus du lieu public pour s’enfoncer dans les ruelles désertes d’âmes qui vivent. Seul le bruit de leur course se fait entendre et résonne contre les murs de briques, accompagné de leur souffle qui se font plus rapide sous l’effort et l’adrénaline qui prend leur corps. Se foutant des cris du commerçant, de ses insultes et de ses menaces.
Une fuite prise pour le plaisir, une fuite nécessaire pour conserver cette liberté à laquelle il tient tant sans même penser un seul instant que la jeune femme pourrait lui planter un couteau dans le dos en appelant comme toute personne censée pour annoncer sa présence et l’enfermer. Il était venu pour s’amuser, pour se distraire grâce à ces magazines et toute ces femmes, mais finalement, peut-être avait-il trouvé mieux que cela. L’amusement résultant du danger, de l’interdit bravé sans honte et état d’âme, sans crainte. Piétinant le respect et les lois, n’œuvrant que pour le plaisir. Quelques minutes s’écoulèrent comme des secondes et finalement il lâcha son emprise sur le bras fin et frais, la température extérieure suffisant à refroidir son corps échauffé, tous deux perdus au milieu de cette ville aux mille possibilités. Appuyant son dos contre un mur crade et gelé et déposant les bières sur un petit container de fer perdu à ses côtés. Il en prend une, la décapsule de ses canines et la lui tend, l’air revigoré et fier, sourire en coin, courbé vers l’avant, l’invitant à une nuit qui n’est pas prête de finir.
- À ta santé, l’ombre.
Invité
Sujet: Re: Oh douces formes ~ [PV MamaRuiCave] Mer 15 Juin - 15:16
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Idée brillante. Même si l’alcool jouait encore dans ses veines. Rui n’avait pas eu de mal à trouver une distraction à ce petit nounours. Des formes alléchantes, une vision plus qu’appréciable pour le géant qui quelques secondes plus tôt se délectait de simples images dans les magazines. Pour le coup maintenant elle prenait vie sous ses yeux. Bien entendu, en temps normal, Rui évitait de jouer avec son pouvoir avec autant de légèreté. Mais elle trouvait cela amusant pour le coup. Elle n’avait même pas réfléchit, ces gens autour d’eux, les yeux aussi ronds que des billes en train de les dévisager. Tout va bien, après tout nous sommes dans un monde de fous non ? Les pouvoirs tout ça, tout ça. Ils devraient être habitués. Mais cela ne fit que décocher un nouveau sourire à la bleuté, leurs têtes étaient hilarante.
Mais seul le silence régnait dans cette pièce, un silence palpable qui laissa entendre la télé non loin d’eux. Juste derrière le caissier qui n’arrivait toujours pas à s’en remettre. Cela capta le regard de Rui pendant quelques secondes. Elle est les infos. Elle ne savait certainement rien sur ce qui se passait autour d’elle, dans cette ville. Elle savait qu’il y avait un groupe de terroristes, mais elle ne s’y intéressait pas plus que ça. Chacun son avis sur ce lien. Ce destin imposé à chacun d’eux. Rui elle, s’en contrefichait, elle voulait justement jouer avec cette vie qu’on lui avait offerte. Ce don qui lui permettait de savourer chaque instant. Si d’autres veulent gâcher le peu de temps qu’ils leur restent sur cette Terre avec ce genre d’histoire. Elle ne pouvait pas les blâmer, mais elle trouvait cela complètement stupide. Qui peut vraiment se confronter au destin après tout.
Un joli moment de réflexion pour l’éméchée, qui lui laissa quelques secondes pour remarquer une photo. Une image. Familier. Elle n’eut pas la chance de la détailler plus que ça qu’enfin le géant réagit à sa question. L’ombre disparut dans un nouveau claquement de doigts. Il y allait avoir de l’action. Quelque chose allait se passer. Elle affiche un grand sourire à l’ours. Ouais, une bière, y a vraiment rien de mieux sur cette Terre. Une Rui qui l’observe tranquillement alors qu’il le bouscule, une nouvelle fois son regard bifurqua sur l’écran pendant quelques secondes. Par la suite, ce qu’elle trouvait bien marrant, c’était l’ours la main pleine de bières. Jamais elle n’aurait pensé voir cela un jour. Ce n’est vraiment pas courant. Elle rit doucement avant que ce même ours l’attira dans son plan. La fuite. Excitant. Cela lui rappelait ses années dans la rue quand elle était seule, sauf que c’était bien moins marrant à l’époque. Elle ne se braque pas, au contraire elle le suit en grand enjambée, suivant sa cadence en rigolant. Revigorante, cette petite course sous les étoiles. Ironie ? Je ne le pense pas. C’était vraiment ça s’éclater. Ce sentir vivant. Une course qui parut pourtant si courte, avant que l’ours ne la relâche. Bruyamment elle reprit son souffle, passant une main dans ses cheveux pour les remettre en place rapidement. Il faisait frais, mais elle avait tout de même transpiré lors de cette petite séance de sport. Son corps perdu entre le fait d’avoir chaud ou froid. Elle se pencha doucement avant de se redresser attrapant la bière avec grand plaisir, elle prit directement une grande gorgée, avant de soupirer d’aise. C’était tellement appréciable. Elle arqua un sourcil avant de poser une main sur ses hanches. Un sourire sur les lèvres.
« Santé l’ourson… C’était vraiment dément. Cela faisait un moment que je n’avais pas fait ça ! J’en avais oublié toutes ces sensations ! »
Encore une fois elle prit une gorgée. Elle se met à rire de nouveau.
« Non mais t’as vu la tête du vendeur ?! Vraiment. Le pauvre, je crois qu’il se souviendra de cette soirée toute sa vie ! »
Un nouveau rire vient engloutir la ruelle. Alors qu’elle décide de s’assoir sur un rebord de fenêtre, la maison ne semblait pas habitée, une chance pour eux qui n’avaient pas l’intention d’être discret. Elle chantonne doucement, continuant de boire sa bière. Elle aimait bien cette soirée, des mystères, des secrets, de l’alcool et de l’amusement. Elle finit par poser une nouvelle fois son regard vers le géant, observant, détaillant ce personnage. Cette cape. Elle marqua un moment de silence avant de se pencher, le goulot de la bouteille près de ses lèvres.
« Et si on jouait à découvert monsieur le terroriste ? Après tout maintenant c’est plus que toi et moi, et j’aime jouer avec le feu. »
Elle le regarde sérieusement. A quoi bon cela lui servait de se cacher, elle avait vu. Oui en quelques secondes elle l’avait vu sur cet écran, rien de bien difficile à reconnaître après tout. Elle se rassoit confortablement sur la fenêtre, fermant doucement les yeux. Il était l’heure de faire tomber la cape.
« Moi c’est Rui. J’aime m’amuser et profiter de la vie. Je chante pour gagner ma vie. Je suis un honnête personne… enfin non pas tant que ça. »
Elle sourit doucement avant de fixer de nouveau l’ours, finissant cul sec sa bière.