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 « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.

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Cael Vulcain
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MessageSujet: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyVen 26 Fév - 22:27



« C'EST QU'UN JEU »


Il est là. Dans ta main. Ton verre d'alcool. Tu pourrais peut-être le comparer à ton esprit, vu le nombre de ses semblables que tu as bus et qui ont pris le contrôle de ton esprit. Tes pensées ne sont plus claires depuis un moment, mais tu es juste là, affalé avec ton verre à la main. Tu sens ton coeur qui frappe contre ta poitrine à une vitesse folle et tu entends les cris derrière toi. A chaque instant, ton corps vibre une nouvelle fois, tout ton être résonne et fait écho au rythme de la musique. Il y a tous ces gens qui se déhanchent derrière toi, ces gens que tu observes, les yeux un peu vitreux, comme si tu allais faire un malaise d'un instant à l'autre. Mais non, tu es encore capable de tenir debout et tu te sens bien, bien que ton esprit soit au milieu des brumes.

Tu n'es pas sûr de la raison de ta présence ici. Tu n'aimes pas ça, les gens, la foule, la masse. Tu n'aimes pas être collé à autant de monde. Tu préfères ta douce intimité, chez toi. Tu préfères les lieux calmes où tu peux te reposer, où tu ne sollicites pas de trop ton esprit. Et pourtant, à présent, tu es là, le bras qui pend de l'autre côté du bar, ton oreille collée à ton membre supérieur. Tu n'as plus envie de bouger, tu es bien dans cette position. Tu te débrouilles tant bien que mal pour continuer à siroter ton verre, en forçant sur ton cou, pour qu'il arrive à porter ta tête qui ne t'a jamais autant parue lourde.

Pendant un instant, tu te dis que c'est peut-être le poids de l'alcool, tout ce liquide, qui s'est glissé dans ta tête pour qu'elle devienne plus lourde que jamais, et que tu n'aies plus envie de bouger. Ton index tourne en rond sur le comptoir, laissant des traces, des dessins dans l'alcool que tu as dû renverser depuis un moment. Le barman a l'air d'avoir du mal à gérer tout ce qu'il se passe, tu te demandes un instant si ce n'est pas sa première fois ici. Mentalement, tu lui souhaites du courage, car tu es atteint d'une grande paresse qui t'empêches même d'ouvrir la bouche pour exprimer ta pensée.

Un homme que tu trouves plutôt charmant, vient s'asseoir à tes côtés. Tu as déjà abandonné ton masque de froideur, à cause de l'alcool qui t'as permis de te laisser aller. Alors ton visage doit être avenant. Il est grand, bien plus grand que toi. Tu n'es pas d'une grande taille, aussi. Il commence à te parler, tu n'arrives même pas à comprendre ce qu'il te dit, bien qu'il crie presque. Finalement, tu abandonnes et tu hoches la tête à chaque fois qu'il ferme la bouche et qu'il semble attendre une réponse.

Au bout d'un certain temps, il sourit, et tu continues ton mouvement, montrant ton accord à ce qu'il dit. Il t'attrape la main et te force à te lever. C'est à cet instant précis, que tu te dis que tu n'aurais peut-être pas dû lui parler, parce que tu n'as pas vraiment envie d'aller au milieu de toutes ces personnes qui doivent puer la transpiration, un peu comme toi une fois que tu auras dansé, mais Cael, ça, personne ne te le dit. Sa main est refermée sur la tienne et il te guide au milieu de toute cette foule. Il commence alors à danser, et, contraint, tu te mets à faire de même, te déhanchant, ne te gênant même pas pour te coller à lui, ou à toute autre personne qui s'approche de toi.

Mais toi, tu trouves que cet homme là, il n'est pas quelqu'un avec qui tu devrais rester. Tu sens qu'il n'a qu'une envie : coucher avec toi, comme beaucoup de ces personnes qui sont là, sur la piste. Peut-être que ça ne te gênerait pas, mais par pur esprit contradictoire, parce qu'il veut mener la danse et te guider dans son lit, ou les toilettes -qui sait, tu lui lances un grand sourire et tu te glisses parmi les danseurs, jusqu'à tomber sur un autre jeune homme. Ses yeux brillent d'un éclat que tu ne connais que trop bien : l'amusement. Il est encore plus grand que l'autre homme blond, et tu devrais te mettre sur la pointe des pieds, pour arriver à l'embrasser. Tu t'amuses de cela et viens te coller à lui, passant tes bras autour de son cou.

Tu ne sais pas qui il est, et, Cael, je crois que tu t'en moques éperdument, actuellement. Tu cherches juste à t'amuser, toi aussi.

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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyMar 1 Mar - 13:10

Un jeu peut-être.
Cael & Ban

La prison savait changer un homme, savait également mettre un peu de plomb dans la cervelle de certains et d'autres n'en ressortaient que plus lassé qu'à leur arrivés. Immuable sentiment commun à tous d'être enfermé, pris au piège dans une cage dont le doré s'était envolé depuis for longtemps, à la quête désespérée de trouver la liberté. Les jeunes gens qui avaient arpentés ces lieux avec l'humain avaient su trouver de quoi s'occuper pour oublier, cherchant des plaisirs collectifs. Seul le brun avait alors passé son temps à fixer les barreaux, observant ce ciel parfois bien trop clair à son sens, songeant qu'un jour la vie reprendrait son cours. Et c'est las que sa liberté fut retrouvée, offrant une porte de sortie dix ans plus tard. Dix ans qui avaient su rendre l'ex-taulard blasé de ce tout ceci.

Pourtant bien loin d'avoir réellement changé en ce temps, la liberté se faisait toujours amère. Une liberté pour un homme innocent cela aurait dû être merveilleux, mais rien ne sonnait comme tel dans son esprit. Une routine c'était inévitablement installée. Celle de sortir, boire peut-être jusqu'à oublier, se droguer quand les jours paraissaient trop long, trouver la chaleur d'un corps la plus éphémère possible. Rien, rien n'avait plus de sens à vrai dire. Néanmoins ses pas continuaient d'avancer jour après jour, guidant son nouveau départ.

Cependant, comme tous les soirs, l'humain se rendait dans un bar. Si son habitude tournait toujours autour du même principalement, le patron avait bien spécifié au plus régulier de tous les réguliers que ce dernier serait fermé ce jour-là. Sans rechigner, le brun avait seulement pris celui qui suivait sur la liste. Comme bien souvent, le bruit de sa moto résonnait naturellement, ne pouvant s'empêcher d'aimer à ressentir le vent, parce que c'était là peut-être la plus grande source de liberté jusqu'à présent. Celle qui semblait si naturelle contrairement à ce qu'on lui promettait. Pour autant le chemin ne durait guère, la laissant alors précieusement de côté.

Et ses pieds le menaient déjà directement au sein de l'établissement, se posant non loin du bar comme à son habitude. Parce que les habitudes étaient tenaces et qu'irrémédiablement, l'homme cherchait une paix bien vaine dans ce genre d'endroit. Alors tranquillement assis, n'ayant guère le besoin de chercher compagnie -elle viendrait déjà à lui- ses orbes se posaient sur le barman et déjà commandait-il un whisky sans glace. Les mêmes mots, toujours, à chaque fois, immuable. Quoiqu'il fut possible de le voir changer sa première consommation.

Les secondes s'écoulaient alors, laissant le soin à son regard de parcourir un instant les lieux. Comme toujours on sentait les chasseurs à des kilomètres à la ronde, certains ne se privant aucunement d'avoir des gestes ouvertement suggestif. Un soupir passait ses lippes. Pathétique. Tout du moins Ban avait la sensation qu'il n'était guère utile de se mouvoir comme une traînée pour avoir de l'attention ou d'être un lourd insistant. Les choses devaient être autrement de nos jours. Se détournant naturellement de tout ceci, son attention se portait sur le verre qui roulait à présent sur le bar. L'une de ses mains s'en saisissait déjà, buvant une longue gorgée. Le liquide brûlait légèrement sa trachée, venant bientôt rejoindre le sang. C'était une sensation revigorante à n'en pas douter.

Laissant ses pensées se perdre lentement à la vue de son verre, son attention se voyait happée par le barman. Ce dernier venait visiblement de s’emmêler les pinceaux pour manquer de renverser un verre non loin de sa personne.

« Prend ton temps, ils peuvent attendre. Et si quelqu'un trouve quelque chose à redire, tu peux m'appeler ! »

Pitié peut-être. Compassion plutôt. Allez savoir. Du tout moins Ban semblait préférer rester à son bar plutôt que de se mouvoir avec tous les autres. Aider le barman serait une idée plus productive.

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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyVen 4 Mar - 17:52



« YO ? »


L'alcool n'a définitivement pas un bon effet sur toi. Tu es là, à te coller à tout ce qui bouge, sans savoir qui est qui, tu es juste là, pressé dans la foule. Plus personne ne fait attention avec qui il est. Les partenaires de danse s'échangent, parfois tu te retrouves seul, mais tu t'en fiches. Tu ne comprends même plus ce que tu fais ici, compressé. Tu as chaud. Bien trop chaud. Et pourtant, tu continues à te déhancher, à en oublier qui tu es. Tu bouges, tu danses, à en perdre la raison, à en perdre la tête, car tu t'en fiches de tout ça. Tu n'as pas dans la tête le but de repartir avec quelqu'un ce soir, ou plutôt cette nuit. Tu ne sais d'ailleurs même plus quelle heure il est, et rien ne peut te l'indiquer.
Mais comment dire que tu t'en fiches ?

Finalement, tu t'extirpes tant bien que mal de ce monde de danse, et tu te diriges vers le bar, là où se trouvent plusieurs personnes. Ceux qui ne peuvent pas danser, ceux qui sont déjà ivres, vautrés sur le comptoir, comme tu l'étais tout à l'heure. Puis il y a ceux qui ne s'amusent pas, qui n'ont pas envie d'être ici, mais aussi ceux qui tentent de séduire lourdement d'autres personnes. Parfois, tu peux voir que leurs tours marchent, parfois pas, et cela te fait bien rire. Et il y a le barman, qui a l'air totalement perdu. Qui ne sait plus réellement où donner la tête.

Tout cet alcool qui se mélange à ton sang et qui coule dans tes veines continue à faire effet, mais tu t'es calmé. Tu marches d'un pas que tu veux assuré, et tu y arrives plus ou moins bien. Et quand tu approches enfin d'une chaise haute, tu t'assois dessus -ou plutôt, tu te jettes dessus. Tu tournes un peu sur la chaise, en attendant quelque chose, mais tu ne sais pas quoi. Tu es déjà reparti dans tes pensées, et tu n'arrives même pas à les suivre, tellement elles ont perdu leur sens. Tu secoues la tête, essayant de rassembler tes esprits et, pour t'aider, tu commences à observer l'homme qui se trouve à ta droite.

Tu ne sais pas qui il est, bien évidemment, mais tu lui souris. Il faut dire que l'alcool t'a enlevé ta méfiance, et tu n'arrives plus réellement à savoir si ce que tu fais correspond à tes habitudes, mais ce n'est pas grave. Il semble grand. Trop grand. Voire immense. Peut-être deux mètres ? Un peu moins, sans doute. En tous cas, il les atteint presque. Et tu te sens soudainement petit, du haut de ton mètre soixante-cinq. Tu n'arrives pas à très bien discerner la couleur de ses cheveux, mais ils te semblent assez sombres. Il t'a l'air également musclé et tu aperçois un tatouage sur son biceps.

Tu croises les bras sur la table, appuies ta tête sur ceux-ci et tu plantes définitivement ton regard dans le sien. Tu veux lui parler, mais tu ne sais pas quoi dire. Tu hésites. Peut-être que tu devrais lui sortir une phrase ridicule comme certains l'ont fait avec toi, ou peut-être que tu devrais tenter de le draguer, comme tous les gens le font autour de toi. Mais non. Tu n'aimes pas vraiment avoir à faire quelque chose comme ça, comme tout le monde, et de toutes façons, tu ne sais pas vraiment quoi lui dire.

« Salut. »

Tout simplement. Un seul mot, quelque chose qui suffit, qui te représente finalement assez bien. Et, de toutes façons, s'il ne souhaites pas parler, il n'a qu'à pas te répondre. Tu espères tout de même qu'il te répondra. Enfin, s'il t'a entendu, au moins. Tu as parlé assez fort pour qu'il t'entende, normalement. Tu espères. Ta voix est légèrement cassée, par rapport à d'habitude et tes yeux verts ont pris une teinte sombre, sans doute à cause de la lumière.

704 MOTS.
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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyVen 18 Mar - 15:19

Un jeu peut-être.
Cael & Ban

Les secondes s'écoulaient, observant toujours le barman qui s’affairait vainement derrière le bar qui les séparaient. Ses orbes suivaient machinalement ce pauvre homme durant un long moment, le laissant s'enfoncer, attendant simplement que ce dernier vient à demander son aide. Parce que l'humain ne bougerait aucunement si cela n'arrivait jamais. Ce n'était pas à sa personne de s'imposer après tout. Alors, son verre à la main, les gorgées s’enchaînaient lentement, oubliant un peu le second but de sa présence. Une chaleur éphémère à chercher pour réchauffer son lit, secondaire à présent. Pourtant une présence venait à s'asseoir à ses côtés, l'ignorant cependant pour l'instant. N'était-ce pas seulement un autre ivrogne qui n'en pouvait déjà plus de sa soirée ? Haussant les épaules à cette idée, n'aimant guère l'imaginaire de se voir coucher avec un type ou une femme totalement ivre, son regard se profilait toujours sur le barman. Probablement était-il encore le seul à être sobre dans le coin avec lui. Vu l'heure, c'était plus que probable.

Néanmoins une voix venait à s'élever à ses côtés, attirant son attention une seconde. Lentement ses orbes glissaient en coin, buvant une gorgée à ce moment-là également. Son regard distant, ne dénotait aucunement avec une froideur, plus une impassibilité en réalité. Un air neutre prenait son faciès, le fixant alors un instant. Ivre sans nul doute, pourtant le plus jeune avait du charme. Penchant légèrement la tête pour l'analyser avec plus d’aisance, sa voix résonnait finalement à son tour.

« Salut. »

Simple et efficace, ce fut bien le seul mot concret à pouvoir se faire entendre actuellement. Ce fut sans compter sur la franchise toujours aussi tranchante du brun qui prenait à nouveau la parole.

« Tu d'vrais arrêter de boire à mon avis, t'as pas l'air en état de savoir c'que tu fais ! »

Une mise en garde ? Contre lui ? Non, cette mise en garde se tournait vers les hommes qui peuplaient ce lieu, ceux qui se faisaient en chasse ce soir et qui manquaient peut-être de sens morale pour beaucoup. Le brun n'en manquait pas, attendant toujours d'être certain que son partenaire sache de quoi il en retourne, qu'il n'oublie pas demain en se réveillant seul, qu'il est passé par là. Parce que ça avait encore moins de sens de le faire pour le regretter ensuite. Alors, ne pouvant s'en empêcher comme souvent, l'humain se montrait un poil protecteur sur le sujet avec le plus jeune sans raison apparente.

« T'veux de l'eau ? »

Une question qui pouvait paraître stupide, mais actuellement Ban ne se voyait aucunement proposer un verre d'alcool supplémentaire à ce dernier dont les orbes reflétaient clairement d'un taux d'alcoolisation élevée.

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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyLun 11 Avr - 19:31

Ban & Cael
Il te détaille. Tu sens son regard parcourir ton visage, alors qu'il est en train de prendre une gorgée dans son verre. Tu ne sais pas trop quoi faire, quoi dire. Tu attends. Tu le détailles encore, toujours un peu plus. Tu plonges ton regard dans le sien, et tu cherches à y voir quelque chose, un quelconque sentiment qui pourrait transparaître. Mais il est loin. Il semble loin de tout ça, loin de tout ce monde. C'est ridicule, dis comme ça, Cael, mais, pendant un instant, ton corps a vibré, s'est laissé transpercer par quelque chose que tu ne connais que très peu. Tu ne le quittes pas des yeux, pourtant, même si tu rougis, pour une raison qui t'es, bien sûr, inconnue. Dans ta tête, tu mets tout ça sur le compte de l'alcool et du fait que tu n'aurais pas dû autant boire, car tu sais d'avance que tu le regretteras.

« Tu d'vrais arrêter de boire à mon avis, t'as pas l'air en état de savoir c'que tu fais ! »

Ton menton est appuyé contre ton poing fermé. Tu laisses ton pied tapoter le sol à intervalles réguliers, en rythme avec la musique, et tu fermes l'oeil. Tu ne sais pas réellement comment prendre ce que dit cet homme. Peut-être cherche-t-il à te couver, comme un père, ou bien un grand frère ? Ou peut-être dit-il ça pour te rappeler que tu n'es pas tout seul ici, et que le monde n'est pas aussi beau que tu peux le croire, avec tout ce poison dans le sang. Tu n'en sais trop rien. Tes doigts se baladent sur le comptoir et tu hésites un instant à passer ta main sur son bras, mais tu te ravises. Pourquoi le ferais-tu ?

Ton regard s'accroche de nouveau au sien quand il te propose un verre d'eau. Peut-être devrais-tu accepter ? Ou peut-être refuser. Qui sait, il n'est peut-être pas ce qu'il semble être. Peut-être qu'il mettra quelque chose dans ton verre ? Du moins, c'est ce que tu penses dans un premier temps. Puis tu te mets à rire à gorge déployée, sans raison valable, si ce n'est que « tu as trop bu, et tu n'es plus vraiment toi », mais ça, tu le sais, et quelque part, tu t'en fiches un peu, t'es juste heureux. Tu ne penses pas à ce monde qui ne vaut rien à tes yeux.

« Oui je veux bien. »

Tu ne sais pas trop où il va trouver l'eau, à moins qu'il ne demande au barman un verre, tout simplement. Tu te perds de nouveau dans tes pensées, sans queue ni tête. Tu te demandes qui est cet homme. Pourquoi il est là, pourquoi il cherche à prendre soin de toi, quelque part. Ou peut-être n'est-ce qu'une simple illusion, mais tu ne penses pas. Tes pensées s'emmêlent, se chevauchent, et te laissent un goût d'incompréhension sur la langue. D'un claquement de langue, tu tentes de te concentrer à nouveau.

« Je m'appelle Cael. Et toi ? »

Tu t'intéresses à lui, oui. Tu espères qu'il n'est pas un con comme tous les autres, ou presque, ici. Tu as eu le temps d'en croiser un bon nombre, d'ailleurs, des cons. Mais pas uniquement dans cette boîte de nuit. Dans le monde entier, dans la ville, dans les écoles, dans les universités. Ils sont partout. Ils se glissent partout et contaminent les autres avec leur connerie, leur hypocrisie. La connerie, c'est un peu comme un virus à tes yeux.

Un virus bien chiant.
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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyLun 18 Avr - 12:00

Un jeu peut-être.
Cael & Ban

Le plus jeune semblait heureux en un sens, heureux pour quelque chose que le brun ne pouvait comprendre. L'alcool avait, bien entendu, plusieurs fins sur les gens. Que ce soit la violence, les pleurs, les rires, tout ceci n'était qu'une question d'être humain, de conséquence à cette réalité. Son vis-à-vis semblait être de ceux qui en devenaient plus léger, plus enthousiaste, comme si l'alcool pouvait effacer ce qui ronge en temps normal. Une illusion sans aucun doute. Une douce illusion qui finissait rapidement par se briser quand l'orbe solaire pointait à nouveau le bout de son nez. Parce que c'était immuable, il était impossible de fuir assez longtemps pour oublier.

Ses orbes se contentaient alors de le fixer, le laissant rire soudainement sans raison, attendant une réponse par la suite. Une réponse qui poussait le plus vieux à demander au barman un verre d'eau. Une commande qui était bien loin de coller à l'image de l'humain avec ce faciès impassible et cette aura sombre. Qui se souciait seulement de ce que penserait les alentours ? Sans sourciller, sa voix s'était faite entendre, interpellant l'homme qui passait devant ses orbes une demi-seconde, toujours aussi débordé visiblement. La nuit serait probablement très longue pour ce dernier, autant pour celui qui résidait actuellement à ses côtés, s'amusant comme un enfant avec ses pieds. Un bref sourire prenait alors ses lippes à cette idée. Les jeunes étaient bien différents aujourd'hui qu'il fut un temps.

Son attention se voyait cependant engloutir soudainement par sa voix, tournant son attention complète sur ce dernier. Un silence se profilait un instant, se contentant de se terrer dans le néant, le contemplant seulement une seconde. Cette seule seconde aurait pu paraître être une minute, une heure peut-être même. Et finalement l'homme se faisait entendre alors.

« Ban. »

A nouveau tout ceci se montrait court, mais simple et efficace, n'ayant pas le besoin d'être plus explicite sur un simple prénom. Cael et Ban, assis au bar, essayant peut-être vainement de communiquer, l'un d'entre eux étant sans nul doute au point où cette soirée ne serait qu'un rêve demain. Tout du moins si l'alcool avait le don de faire oublier chez ce dernier, une chose qui, malheureusement ne semblait guère arriver à tout le monde.

« Tu viens souvent par ici ? »

Une question banale, quelque chose de simple. Parce que l'humain n'avait plus l'habitude d’interagir aussi simplement avec autrui, se protégeant inconsciemment d'un songe du passé. Stupide peut-être. Pourtant une pointe d'intérêt se faisait tout de même sentir à son égard. Aucunement incapable d'avoir de l'intérêt visiblement. Ou était-ce simplement parce que le plus jeune semblait charmant ? Un fin sourire se faisait voir à nouveau. Une seconde, l'espace d'un instant, fugace.

Et enfin le verre d'eau arrivait devant ses orbes, sa main se contentant de pousser le verre dans la direction du plus jeune alors. Son regard glissait inévitablement sur ses traits, cherchant une quelconque réaction. Semblait-il trop protecteur ? Un sentiment inconscient, une façon d'être sans forcément le chercher, poussé par des sentiments humains de vivre en communauté. Comme tout ce qui vivait, ou presque.

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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptySam 30 Avr - 22:54

Ban & Cael
Un silence. Le silence. Il s'installe. S'enroule. Siffle. Il vous siffle dans les oreilles, vous apporte le froid, la peur, le néant. Il vous rend fou. Et il est là. Entre vous. Ce silence que tu aimes tant, que tu chéris, est entre vous, s'est glissé entre vous. Et pourtant, le bruit continue, loin de vous, loin de votre bulle, autour, à côté, derrière, devant. Il continue. Écrasant. Pesant. Sans détour, ce que n'est pas le silence, fourbe.
Ton œil valide se ferme, las. Tu ne sais pas ce que tu fais encore ici. Tu es soudainement pris d'une fatigue. Tes muscles te lâchent, tu aimerais partir. Mais il est là, il t'intéresse, tu ne le connais pas, tu ne comprends pas, mais il t'intéresse, tu veux tenter de lui parler. Mais n'es-tu pas en train de le faire ? Si. Alors tu continues, Cael. Tu continues à discuter avec lui. Ton œil se rouvre.

« Joli. »

Tu parles de son prénom, bien sûr. Tu le fixes de ton regard turquoise, tu ne le lâches pas. C'était un mot simple. Un peu comme ta vision du monde. Simple et complexe. Mais si elle est les deux à la fois, n'est-elle déjà pas complexe ? Ton esprit s'embrouille de plus en plus, tu ne sais plus exactement ce que tu penses, ce que tu fais. Tu es ailleurs, ton esprit s'échappe, tu ne le tiens plus entre tes mains. Mais quelque part, tu restes le même. Un sourire fend ton visage en réalisant que tout ce que tu te dis, mentalement, n'a aucun sens.

« Je viens pour la première fois. »

Et tu réalises que vous venez, chacun, de briser le silence deux fois. Il n'était plus là, pendant quelques instants, quelques secondes. Et tu t'en fiches totalement, en réalité. Tu ne vois même pas pourquoi tu parles de ça, de ce silence, puisque de toutes façons, il finit toujours par disparaître, brisé par un simple mot, par son propre nom prononcé. Brisé par tout, à chaque instant, à chaque instant dans le monde, il disparaît. Cael, tu te perds encore dans tes pensées.

Le verre d'eau arrive. Posé sur le comptoir. Cet homme, Ban, le pousse du bout des doigts jusque toi. Tu l'attrapes, frôles sa main. Ce n'était pas voulu, et tu ne t'en es même pas rendu compte. Tes doigts s'enroulent autour du verre que tu soulèves, apportes jusqu'à tes lèvres, et que tu bois par petites gorgées. Une fois fini, tu le reposes sur le bar et tu t'appuies sur ce dernier.

« Merci. »

Tu ne sais pas quoi dire. Tu ne sais pas quoi ajouter. Tu es juste bien, là. Tu te demandes s'il a bu, lui, car il a l'air en pleine forme, contrairement à toi. Il semble être totalement maître de lui. Ses yeux s'attardent sur ton visage, semblent te détailler, observer tes traits. Et quelque part, tu trouves ça plaisant, tu apprécies ce regard, comme s'il cherchait à déchiffrer ton visage, à savoir à quoi tu penses. Tu lui souhaites de ne te pas se plonger dans ton esprit, car il s'agit actuellement de mots sans réels sens ensemble, des souvenirs, des réflexions, du bruit, du néant.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? »

Une simple question. Pourquoi la poser ? Tu ne sais pas vraiment. C'est la seule chose logique qui t'est venue à l'esprit, la seule question que tu peux poser sans paraître pour un imbécile. Oui, alors tu la poses.
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MessageSujet: Re: « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang.   « Une seconde. Le temps d'un égarement. » ft. Ban Wolfgang. EmptyMer 11 Mai - 17:55

Un jeu peut-être.
Cael & Ban

Le silence régnait de temps à autre, se voyant briser soudainement par le son des voix de deux jeunes hommes qui se rencontraient pour la première fois. Une première fois qui en deviendrait peut-être une habitude un jour, qui sait. Personne ne pouvait prédire que ce le monde que l'on pouvait croiser, que l'on pouvait accoster, allait changer dans notre vie ou s'effacer si brutalement après ces quelques instants passés ensemble. L'alchimie se créait ou disparaissait tout simplement d'elle-même. Comme un songe. Une réalité de ce monde. Le brun en connaissait des tas ainsi, des personnes qui étaient venu à lui, qui avaient errer entre ses bras avant de disparaître tout simplement quand l'orbe solaire se dressait à nouveau si haut dans le ciel. Des tas et peut-être que Cael en ferait partit lui aussi ou non. Rien n'était impossible, tout était imprévisible.

Ses doigts étaient venu frôler les siens, un instant, une seconde le contact de chaleur s'était diffusé naturellement dans tout son être, arrachant un bref sourire au faciès impassible d'un homme tourmenté par un passé révolu. Son masque se brisait ou bien était-ce de la comédie ? L'homme ne réfléchissait pas jusqu'à ce point, se laissant simplement porté par des réactions humaines qui s'imposaient bien malgré lui à son entité. Comme la plupart des êtres vivants qui peuplaient ce monde à vrai dire. Sauf les bons comédiens qui erraient de temps à autre. Mais lui, il n'était pas ainsi. La franchise trop importante, trop présente pour voiler ses réactions.

Alors sa voix s'élevait à nouveau avec cette teinte sans nul doute masculin et grave.

« Je venais chercher une partenaire d'un soir ou un, tout dépend de ce qui vient à moi. »

Franc, pourquoi cacher une vérité si évidente ? Si boire était sa seule préoccupation, un homme pouvait se contenter de le faire chez soi et si la compagnie lui manquait, un homme pouvait demander à quelqu'un de l'accompagner l'espace de quelques heures. Nous avons tous des connaissances, des amis, des gens à qui se raccrocher quand la solitude plomb et même un homme comme l'ex-taulard en avait aussi. A compter sur une main, mais ils existaient. Alors oui, sa présence ici n'avait rien d'aussi simple que boire tout seul accroché au bar. Il chassait. Comme certain, comme beaucoup, tout simplement.

« Et c'est toi qui est venu à moi. »

Sous-entendu ? Demande ? Le brun n'y réfléchissait pas encore une fois, laissant ce qui voulait sortir, se faire entendre. Parce qu'il n'y avait rien de plus simple que de comprendre cet aspect de la personnalité de l'homme. Il disait ce qui venait, s'imposait à son esprit en toute simplicité, en toute franchise, sans barrière, sans mur.

Un bref sourire perlait ses lippes à nouveau, fugace, éphémère comme s'il venait à se moquer de lui-même une seconde. Qui avait dit qu'il était bon dragueur de nouveau ? C'était probablement stupide, ce n'était rien de plus qu'un homme sincère, parfois bien trop dans ce monde ou l'hypocrisie était une solution plus simple, plus accessible, plus facile.

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