2# Isaiah Mimasu — Charlie Aristarkh {charme rompu

Encore une journée des plus banales allait s'entamer. Le ciel était toujours aussi bleu, avec quelques nuages blancs qui camouflaient les rayons du soleil. De plus, qui dit journée banale, dit travail. La jeune Charlie était sur le point d'aller chez une personne pour affaire. Une personne plutôt compliquée qui souhaitait une illustration pour son nouveau livre qui avait pour thème : son autobiographie. Passionnant. Une simple photo aurait pu suffire, mais non, il fallait un dessin. Ce n'est pas que cela l'ennuie, mais faire des portraits réalistes, ce n'est pas trop son style. La belle se dirigeait donc chez son client, cependant un petit être, au plumage aussi pur que la neige, attira son attention. On aurait dit qu'il était affolé, tellement qu'il courrait dans tous les sens. Mais qu'est-ce-c'est ? Le suivant de prêt, l'étoile su enfin ce que c'était. Crète rouge, pattes orangées, posture droite. Un coq ? Étrange. Que fout-il ici surtout ? Peut-être qu'il appartenait à un fermier. Un fermier qui habite en plein centre-ville de Hoshikami, oui, normal. Curieuse, Charlie eut pour but de l'attraper. Le spécimen s’arrêta, c'était sa chance ! L'animal fixait la jeune femme, avec un regard idiot. « Tout doux, je te promets que tu ne vas pas finir en nuggets. Promis. » Elle marchait doucement dans sa direction, et une fois qu'elle était à une distance raisonnable pour l'attraper, elle se jeta sur lui. Victoire ! Dès le premier coup, l'artiste avait attrapé l'animal fier. Il n'était pas commode celui-là, il bougeait dans tous les sens. Pourtant, il ne la pinçait pas pour autant avec son bec crochu. Le trouvant plutôt mignon, le serra dans ses bras et lui caressa la petite tête.

Un homme qui semblait furieux était là. Devant, en train de pester contre ce petit animal innocent. Il était donc à lui ? Le garçon ne ressemble pas du tout à un fermier. Plutôt à un civil discret. Ce dernier se baissa, la remerciant d'avoir récupéré la bête. Il bafouillait, a-t-il un problème d'élocution ? Pourtant, quand il s'énervait contre le coq, il semblait n'avoir aucun problème à cela. Oh, peut-être parce que c'est une femme ? Charlie se posait beaucoup de questions et prit la décision d'éviter tout contact avec lui, pour ne pas le gêner d'avantage.

Après cela, l'étoile tendit le poulet très agité à l'homme. « Tiens, ton coq. » Sans aucune gêne, elle le tutoyait. « Dans la friteuse ? Le pauvre ... Mais il a l'air si tendre ce petit. » Malgré la décision qu'elle avait prise, elle continuait à lui faire la conversation. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un chasseur de coq. D'ailleurs, le travail Charlie. Oh, et puis, on s'en fiche. Qu'il aille se faire mettre monsieur l'autobiographie.

Quelque chose chatouillait la jambe de la jeune femme. Une autre petite bestiole était là. Mais, au contraire du blanc pur du volatile, celui-ci était d'un noir intense. On dirait le petit chat de Ban ou encore Seth. Il semblait vouloir jouer avec la belle. Le chaton est si mignon. La femme avait encire de jouer avec lui. « Je crois que j'attire les animaux moi. » Elle dit cela sur un ton comique. D'abord un coq et maintenant un chat ! Elle voulut le prendre dans ses bras, cependant, dans ces derniers, il y avait encore le coq. Dès que le garçon inconnu l'aura prit, Charlie sautera sur le félin pour le câliner.

Tout alla si vite ; un chat, un chien, une laisse, un homme et cela donnait ce résultat. Les deux personnages collés l'un contre l'autre, prisonnier d'une laisse qui leur bloquait le moindre mouvement au niveau des jambes. Le chien, qui s'amusait au début, semblait apeuré, car, lui non plus il ne pouvait plus bouger. Le chat aussi semblait être dans la terreur étant donné qu'il s'était réfugié sur le dos puis la tête du jeune homme. Charlie riait. Cette situation était tellement drôle. « Haha, t'es drôle ! ... Mince, j'ai aucune vanne à balancer. » La femme ne pouvait pas s'empêcher de rire. Elle voulait lui répondre avec une plaisanterie, mais elle en trouva aucune. Dommage. Cependant. Il ne bafouille pas ? Il est collé à une femme. Il n'a donc aucun problème avec les femmes. Ah, peut-être qu'il était gêné tout court. Bon, on ne va pas s'embrouiller pour ça.

Tout d'un coup, un homme apparu. Son visage était sombre, mais, dès qu'il vu la petite bestiole qui avait réuni la belle et l'inconnu, son visage s’éclaircit. Comme si, il était heureux. Était-ce son chien ? Sûrement. Il marcha vite dans la direction des deux personnes prisonnières. Une fois arrivé à leur niveau, il dit, avec une extrême rapidité tout en essayant d'enlever la laisse qui les maintenait dans cette position comique. « Excusez-moi, excusez le. Il a vu un petit chat et il c'est mis à le poursuivre. Surpris, j'ai lâché la laisse ! Désolé ! » Le propriétaire du chien semblait si désolé et confus. Il prit le chien dans ses bras, qui lui, grognait en regardant le chat. Amusée, la femme à la chevelure bonbon ne pouvait plus s'abstenir. Elle riait aux éclats. Cependant, quelque chose la gênait. Elle avait la vague impression que de l'air passait quelque part. Hum. Elle baissa les yeux. Horreur. L'étoile passa vite le coq à l'homme et se retourna et en essayant d'être discrète -ce qu'elle ne réussit pas du tout, et remonta sa braguette qui était ouverte. Une partie de son sous-vêtement était à la vue de tous depuis ce matin ? Voulant faire comme si rien ne c'était passé, elle voulut prendre le chat qui était sur le haut de la tête de l'homme . Elle s'approcha et n'eut aucun mal à le prendre puisque l'homme devait faire quelques centimètres en plus. Avant de l'attraper, elle remarqua que leurs visages étaient extrêmement proches. Sur le coup, elle sourit. Une fois le chat dans ses bras, -sa braguette remontée, ne l'oublions pas, elle faisait des papouilles au félin qui ne pouvait pas s'empêcher de ronronner.

Une divinité fermière ? Qu'il est drôle ! Et ce n'est même pas ironique. Il faut croire que Charlie avait un don avec les animaux ? C'est peut-être, car elle est d'une extrême gentillesse avec eux, même si elle ne trouve aucune pitié en mangeant un burger. « Veux-tu me tuer ? Je n'ai pas envie de mourir et que l'on me dire sur ma tombe : "Charlie était une humble personne, malheureusement, elle est morte d'un fou rire, sans mauvais jeu de mots." haha ! » Son ventre commençait à lui faire légèrement mal tellement qu'elle riait. Elle posa l'une de ses mains, plus précisément, la droite, sur son ventre avant de se plier de rire. Le chat se faisait maintenir par son bras libre et la regardait avec incompréhension. On aurait dit qu'elle avait complétement oublié ce petit accident qui date de quelques minutes, cependant, le visage du jeune homme -qui était hilarante à regarder, là ramena à la réalité. Tout vu. Il avait tout vu. On aurait même dit qu'il l'avait scruté dans les moindres détails le tissu bordeaux. Hm, coquin ? Enfin, il a de quoi mater, Charlie à tout de même bon goût en sous-vêtement et en vêtement en général.

Pardon ? Que se passe-t-il ? Ayant fait juste un pas en avant, Charlie se retrouvait en train de tomber. Le temps c'était-il arrêté ou ... ? Étant donné que la jeune femme mit un certain temps pour se retrouver à terre, sur lui, et la poule. Elle avait mal. Très mal. Vers le front. Les deux personnages c'étaient-il entrechoqués ? Assurément. Au choc, le chat était à terre, assis, contemplant la scène. Il fallait au moins une minute pour se rendre compte de la situation. « Très bons yeux et très entrepreneur le garçon. » Bien sûr, comme à son habitude, Charlie gardait son ton comique, car c'était avant tout une petite blague. Néanmoins, il semblait ne pas être que premier degré, cela devrait passer.

Qu'elle est cette sensation, ce petit bruit ? Un ... gargouillement ? Oh non, il 'arrive que des malheurs à Charlie ou quoi ! En même temps, elle n'avait qu'a manger ce matin son petit déjeuné. Sauf qu'elle n'avait pas le "time" -comme elle le dit si bien, car elle était en retard. Tellement en retard qu'elle avait oublié sa petite braguette ouverte. Toujours sur l'inconnu, elle resta comme ceci, toujours une main sur son ventre pour essayer de camoufler le gênant bruit.

Ce coq était vraiment étrange. L' idiot. Il ne rendait pas compte que ce qu'il faisait, cela lui pouvait lui coûter la vie. Enfin, gentil ou pas, dans tous les cas, il finira à la casserole. Il sera très bon avec du rouge. L'audace est sa principale qualité ? Et bien, il est sûr que la perspicacité n'en faisait pas partie. En effet, l'air de rien, la jeune femme lui avait donné son prénom. Il faut croire qu'il n'a pas entendu, ou pas fait attention. Là, juste ici : « Veux-tu me tuer ? Je n'ai pas envie de mourir et que l'on me dire sur ma tombe : "Charlie était une humble personne, malheureusement, elle est morte d'un fou rire, sans mauvais jeu de mots." haha ! » Héhé, elle est futée la petite. En tout cas, cela prouve qu'il lui plaît bien, cet inconnu, toujours sans nom. « Charlie. » Tout simplement. La prénommée Charlie lui avait répété son nom, car cette dernière voulait lui faire un petit clin d’œil. Qu'elle l'aime bien. De son côté, le beau jeune homme parcourait le tissu orangé. Mais que fait-il ?

Mhh, de nouveau cette étrange sensation de fraîcheur. Puis, ce visage, ce regard que lui apportait l'homme. Non, pas encore, pas maintenant. Franchement, c'est gênant. Elle baissa la tête, pour bien vérifier si la petite braguette, coquine, s'était réouverte. Découvrant son merveilleux sous-vêtement rougeâtre, elle se précipita de couvrir la vue de son compagnon avec sa main. « C'est plutôt ma braguette qui sait comment te captiver. Attends, juste deux secondes. Que je couvre tout cela. » Avec sa main livre, la belle essaya de la remonter. Se fit dur, mais elle y arriva. Cependant, le bout de fer doit sûrement être cassé. RIP beau jean.

Grumbl. Grumbl. Grumbl. Quoi. Non. C'est la cerise sur le gâteau, franchement ! La main qu'elle avait mise, pour cacher la vue du garçon, elle la porta vers son ventre qui criait famine. « Ton poulet est, appétissant. » Malgré la gêne, elle voulait rire de la situation. Car avant tout, c'est plutôt drôle. Charlie regarda longuement le coq en question. Elle avait un petit sourire en coin.