Adieu dignité non-existante. [feat thevedettegayicon] TERMINÉ

Vendredi soir, après une journée pas du tout éreintante ou quoi que ce soit, Kiku rentra chez lui avec le besoin habituel d'une douche, un des moments qu'il appréciait le plus dans la journée, ce moment ou l'eau et la vapeur vous détend les pores et que tout paraît plus philosophique, soit ça, soit votre voix devienne soudainement plus mélodieuse... Il adorait ça, petit plaisir qui faisait monter en flèche sa facture d'eau, mais qu'il ne changerait pour rien au monde ! Certes, ce n'était pas non plus très écolo, mais franchement, il n'en avait rien à faire, il compensait un peu avec le peu d'électricité ou de produits chimiques qu'il utilisait, mais les douches et les bains, il n'y changera rien ! C'est également pour ça qu'il avait choisi son appartement avec salle de bain intégré, les bains publics n'étaient pas assez proches et il était un trop grand consommateur pour faire tant de chemin tous les jours.

Bref, tout aller bien, Monsieur avait pris sa douche et avait remis ses vêtements de ville, délaissant sa blouse blanche pour un simple sweat, il comptait à peu près rien faire. Genre juste, aller sur son canapé, jouer à des jeux, peut-être faire un tour au parc et revenir dormir. Programme idéal quoi. Bon, c'était sans compter sur cette sale petite version renouvelée d'Elvis Presley ! ARTHUR SIRIUS ! Ce gars avait littéralement DERBARQUÉ chez lui, en mode " What's up bitches ! " (du moins dans la vision de l'infirmier) , filant la peur de sa vie à Kiku qui se cassa la gueule et eu un beau saignement de nez en prime. Le plus magnifique étant surement le hurlement très masculin qu'il poussa, pensant que quelqu'un venait l'assassiner pour avoir donné à boire un remède dégoutant. Le mec l'avait ensuite traîné dehors, pas pour lui casser la figure dans une ruelle sombre, mais parce qu'ils se devaient de faire la fête, oui, seulement pour ça. Kiku n'avait même pas pris la peine de protester, avec ce type toute résistance était futile et au contraire, maintenant qu'il était kidnappé, autant se prendre au jeu et s'amuser un maximum ! Entendez par la perdre toute raison et logique, dire adieu au normal et byebye à son cerveau.

Bon, sauf que ce n'était pas une virée entre enfants dans un parc d'attractions, mais plutôt une tournée des bars environnent et Kiku qui ne tenait pas à l'alcool eu vite la tête qui tourne et devint de plus en plus agité, gai, heureux, joie de vivre et compagnie. Il lança son bras autour des épaules de l'autre gars, pointant le ciel comme s'il détenait la solution au sens de la vie tandis qu'ils entraient dans un autre endroit, s'attirant des regards curieux de la part des clients déjà présent.

« AHAHAHA ! Arthur Siiiirius ! Tu vas voir, ce soir, ça va être LE-GEN-DAIRE ! »

 Il était l’heure. L’heure qui annonçait que la soirée allait commencée. Le soleil était en train de ce couchée et pourtant Arthur était prélassé sur son lit à lire des bandes dessinées. Vous imaginez ? Un vendredi soir. La soirée où il FALLAIT s’amusés. Alors rester chez soi en mode asocial, c’était no way. Il choppa sa veste en cuir, ses lunettes de soleil, son porte monnaie et ce dirigea vers la porte d’entrée.

« I must go. »

C’était supposé rendre classe. En plus avec les lunettes de soleil et tout…non ? Bon.

Il s’était mis en route machinalement vers la demeure de son ami Kiku. L’infirmier devais sûrement ce reposer chez lui, ce préparant a passer une bonne soirée au calme chez lui alors sa venue risquait fortement de le déranger mais, il s’en foutait pas mal. Après tout, les amis c’est toujours là quand on en a besoin et là c’était le moment. Arthur serait là pour son ami, il fallait lui donner une vie sociale, lui faire rencontrer du monde ! Assurer une descendance !!  Quelle chance il avait d’avoir un ami aussi formidable que ce héro d’Arthur. Facteur le jour et  sauveur de l’humanité la nuit.

Toc toc.

Des bruits de pas ce font entendre puis le cliquetis de la serrure qui ce déverrouille juste assez pour qu’Arthur défonce le reste d’un coup de pied, c’est plus rapide que de devoir tourner la poignée et le reste avec. Un hurlement ce fait entendre. Notre héros le couvre avec un hurlement « ON MOVE CE SOIR, BOUGE TES FESSES ET VIENS AVEC MOI, BABY. »

Sur ce il chopa son ami et le traîna dehors, de force bien évidemment.

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 Cela faisait 3h maintenant. 3h que le joyeux duo avait commencer sa tournée des bars de la ville sur l’initiative du plus jeune des deux. L’alcool leur était bien monté a la tête et leurs conversations sonnaient plus comme des discutions philosophiques tant le manque de sens était flagrant. Ils étaient passés par l’importance des tortues d’Asie dans le monde aux réflexions concernant l’économie sur Mars. Le marxisme y régnait-il en maître ? Après tout Mars ça sonnait un peu pareil, alors on sais jamais ? Le communisme peut-il y vivre facilement ? La planète rouge ce devait de suivre les pas de ses illustres prédécesseurs terriens.

Ils rentrèrent dans un énième bar ce qui fit pousser un cri de joie au faux jeune. Arthur, qui le soutenait d’un bras, vint poser son regard embrumé sur lui. Il n’avait jamais vu de personne aussi belle que lui. Ses traits lui paraissaient encore plus beaux que ceux des dieux Grecs, son regard qui soutenait alors le sien l’englouti presque tant il ce sentait absorbé par ses reflets vert qui tranchait tant avec le marron qui composait l’iris. Il pris son visage entre ses mains et lui murmura

« Tu sais qu’t’es beau, toi ? »

Complètement embrouillé par l’alcool, il décida de lui offrir un verre. Comme s’ils n’en avaient pas déjà eu assez. Le patron vint a eux et leur fit un reproche d’une voix qui ce trouvait être amicale mais tout de même assez dure pour imposer le respect.

« Dites donc, les jeunes ! Vous pensez pas avoir déjà assez bu ? Vous êtes rouges comme des tomates et vous puez l’alcool à plein nez ! »

Arthur cligna des yeux. Elle était là. La personne la plus belle qu’il n’avait jamais vu. Il les regardait de haut, eux qui n’étaient rien d’autre que des insectes. Il devait bien s’approcher de la 50ene et pourtant il restait vif aussi bien dans ses mouvements que dans ses paroles, il lui manquait certes quelques cheveux mais il compensait avec la taille de ses sourcils et sa barbe, chose rare pour un japonais. Il n’était pas bien grand mais son ventre montrait bien qu’il était capable de manger pour au moins 4 personnes faisant sa taille. Le facteur lâcha son ami et lâcha a mi-voix.

« Vous êtes beau, m’sieur. »

Puis il demanda un verre de saké qu’on lui apporta sous une pluie de rire venant des autres clients.    

L'ambiance était bruyante dans la tête de Kiku, il avait les oreilles qui bourdonnaient, la vision déformée et l'odorat complètement disparut, ses papilles et sa gorge ne sentait plus aucun goût faisant passer l'alcool pour de l'eau et dieu qu'il avait soif ! Plus il buvait, plus il en voulait. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait autour de lui, mais c'était teeeeellement drôle. Il avait mal aux côtes à force de rire, les larmes aux yeux même. Parler avec Arthur était la chose la plus intéressante au monde, ils étaient persuadés d'avoir résolu la vérité derrière le triangle des Bermudes et la Zone 51, s'il avait été en état de se servir de son portable, Kiku aurait appelé le gouvernement pour leur dévoiler la vérité choquante, mais le numéro qu'il avait essayé d'appeler était apparemment inexistant. Sûrement un complot, c'était la seule réponse possible ! Son portable devait être sur écoute ! Révolté par cette idée, il alla voir quelqu'un et lui donna, en déblatérant des trucs inintelligibles à la personne en question qui accepta sans rien comprendre à part peut-être le mot « Scandale » répété au moins cinquante-douze fois.
Puis ce fut à son tour d'être paumé, avec un Arthur qui tenait son visage et le regardé d'une façon extrêmement douteuse, ses lunettes de soleil ne pouvaient même pas cacher ça.
Ce qu'il lui dit fit rougir encore plus Kiku qui était toujours aussi facilement gêné vis-à-vis des compliments même complètement à la ramasse, il essaya de dire quelque chose, mais tout ce qui sortit de sa bouche fut un cris digne d'une héroïne de manga heureuse que « Kyaaaa ! Sempai noticed meeeeee ! » Mot pour mot... Il semblait avoir oublié que c'était lui le plus âgé des deux et pas le contraire. Comme Arthur lui paya un verre en plus, il oublia vite tout ça, se concentrant seulement sur l'alcool qu'il avait devant lui, il tapa des mains et le bus d'un trait, ignorant la remarque du proprio.
Il regarda par contre l'échange entre l'étoile et lui souriant comme un fou tout du long. Il recommanda lui aussi un remplissage avec l'argument magnifique que lui et Arthur soutenaient magnifiquement leurs business, donc qu'ils étaient des anges. Une fois son verre de nouveau plein en main, il frappa son compagnon de buvette dans le dos articulant assez fort sans le faire vraiment exprès :

« VAS-Y TUTHUR ! FIGHT POUR TES AMOURS ! ÇA C'EST UN HOMME! »

Puis il se retourna face à tout le monde levant haut son verre

« KAMPAÏ ! »

Et le liquide disparu dans sa gorge aussitôt, pareil pour tous les autres clients qui l'avaient imité amusé par le duo. En se rasseyant, il regarda un moment dans le vide, le souffle court, rouge comme pas possible puis il dirigea ses yeux vers Arthur. …

« J'ai chaud. Il cligna des yeux. J'ai TROP CHAUD ! »

Il se leva, un pied sur la chaise et enleva son sweat, l'envoyant valser sur quelqu'un dans le fond, il ne saurait sûrement jamais qui. C'était une très bonne idée qu'il avait là, quand on a trop chaud, il faut se déshabiller ! C'est logique ! Oh, oui, il était un génie ! Il rigola et pris une pose ressemblant à un capitaine pirate se préparant à l'abordage, le torse bombé, les mains sur les hanches, visiblement très fier de lui-même, totalement réjouis. Le barman lui, le regardé pas vraiment content de la situation, mais vu que ça ne semblait pas aller plus loin, il se contenta de soupirer et de grommeler qu'ils allaient avoir une gueule de bois affreuse le lendemain, l'homme avait certainement déjà vu bien pire que ça.
Kiku eut une lueur bizarre dans les yeux et s'orienta vers Arthur, remarquant que lui aussi était rouge, ce qui était dû à l'alcool, mais le plus âgé semblait croire autre chose.

« TUTHUR ! Si t'as chaud, fait comme moi ! Je vois que t'as trop chaud ! Comme une fournaise ! Tu vas mourir si on ne fait rien ! »

Et comme ça, il décida qu'il sauverait Arthur d'une mort certaine tira sur son haut pour le débarrasser de cette camisole infernale.

BANG.
C’était le bruit que venait de faire son visage après s’être claqué contre la table où ils s’étaient installé. Le pauvre n’arrivais même plus a ce supportait lui-même. Il grommela un candide « aiiieuh » puis un « Pourquoi les tables elles sont aussi *hic* glissantes ici ? ». C’est vrai quoi, qui avait eu l’idée de mettre autant de savon sur une table pendant le service ? Il ce massa le front puis sorti son miroir de sa poche. L’étoile ce fixa un moment puis porta sa main a son visage, lâchant un « Qu’est-ce que j’suis beau. ». Une larme aurait presque pu couler du coin de son œil tant sa beauté était divine. C’était probablement un don du ciel, un visage aussi beau que le sien devait être interdit. Il retira –enfin- ses lunettes de soleil pour mieux s’admirer. La scène faisait, à vrai dire probablement peine à voir. Entre un infirmier ce prenant pour un pirate et la renaissance de Narcisse, la soirée était plutôt originale.

Il voulu ce retourner vers la salle pour faire profiter les autres clients de son visage d’ange mais Kiku ne le voyais pas de cet avis et lui retira sauvagement son pull, le laissant en marcel noir. Il leva un sourcil lorsque son ami ce plaignit de la chaleur. Chaud ? Evidemment qu’il devais avoir chaud, après tout il ce trouvait a côté de la plus belle personne de l’univers. C’était une réaction normale que d’avoir chaud a en mourir, la puissance de sa beauté, voyez vous. Il suivit quand même le délire de l’humain et monta à son tour sur la table. Hurlant un « A L’ABORDAGE » suivit d’un geste mélodramatique de la main qui ce voulait représenter l’action de sortir une épée de son carquois.

C’est finalement après une dizaines de minutes passées sur la table qu’il demanda a nouveau un verre mais, cette fois, un verre d’eau. Il commençait a avoir vraiment chaud mine de rien et envie de vomir avec ça.

Kiku fut extrêmement ravi quand son ami le rejoignit sur son bateau, un magnifique navire si vous voulez son avis, construit par Tom ! L'Homme-poisson qui avait construit le navire du Seigneur des pirates Gol D. Roger ! Oh, wait... C'est dans One Piece ça.
L'infirmier reconvertit flibustier agité une épée imaginaire tout comme Arthur, ce battant contre des ennemis tout aussi inexistants. Puis il sentit une vague de fatigue lui tomber dessus, d'un coup. Il se laissa tomber, allongé en étoile sur la table et regardant le plafond qui semblait si intéressant pendant que son compagnon prit la sage décision de prendre un verre d'eau. Kiku n'était pas assez clean pour avoir la présence d'esprit de faire de même et il haletait presque, à moitié-nu, les joues rouges et une flemme grandissante. Il n'avait plus envie de bouger, ne serait-ce que de lever le petit doigt. Le barman fut assez gentil pour lui apporter de quoi s'hydrater, non-alcoolisé évidemment. Kiku se redressa quand il entra dans son champ de vision regarda longuement le verre qui lui était tendu... Avant de fondre en larmes.

« M-merciiii »

Il hoquetait maintenant, articulant quelque mot entre deux sanglots, rendant le pseudo-adulte encore plus ridicule qu'il en avait l'air.

« C'est tel-tellement attentionnéé ! -sniff- Je bou aiiiiime ! Uuh, les geeens comme bou debraient aboir une m-médaiiille ! »

Il prit finalement le verre, toujours en train de chialer toutes les larmes de son corps et se le versa sur la tête, pensant que c'était la chose logique à faire en cas de chaleur. Il manqua le facepalm du barman, étant trop occupé à pleurer sur l'univers.

« Arthuuuuur -hic- t'es le me-meilleurs amis du moooondeuuh -sniff- merciiieuh »

Maintenant, il s'était posé au côté de son meilleur ami du monde et posa son crâne sur son épaule, il se sentait mal, murmurer des choses similaires à « Mamaaaaan... » La tête lui tourner et c'est limite s'il ne se serait pas endormi là. Il ne savait même plus faire un pas, l'état était pitoyable, mais au moins, il arrêtât ses larmes et se contenta de fermer les yeux, complètement à la ramasse, on entendait juste des espèces de long gémissement de douleur sortant de sa gorge en feu par tant de boisson et de cris, seule preuve qu'il était encore vaguement conscient.
Une chose était certaine, il était temps de rentrer et le faire à pied serait impossible.

  Arthur avait maintenant les oreilles qui sifflaient sans raisons particulière et son visage avait prit la couleur d’une tomate trop mure. Lorsque son ami se mit a pleurer sur son épaule il eu comme unique reflex de ce mettre a pleurer a son tour en appellent son « grand frère »,  unique membre de sa famille. La tristesse étant visiblement contagieuse on entendit bientôt d’autres sanglots dans le fond du bar bientôt accompagné par des bruits de reniflement étouffés dans des mouchoirs. Kiku c’était arrêter de pleurer mais avait maintenant laisser place a un râle démontrant que son état était loin d’être redevenu stable. Notre facteur qui était, contre toute attente, le plus réveillé des deux réussit a reprendre le contrôle de son cerveau et sorti son téléphone de la poche de son pantalon. Le brouillard dans son esprit était encore bien présent aussi il tripota un moment son téléphone et appela  a tour de rôle, son frère, son humaine, son coiffeur puis son dentiste avant de finalement tomber sur le numéro qu’il cherchait depuis le début.

« Mamaaaaaan –sanglots- je sais pas comment je rentre chez moi, aide moiiiii….hic…. »

Il venait d’appeler la mère de l’infirmier. Il avait bien fait de prendre son numéro lorsqu’il l’avait rencontrer il y avait de ça plus d’un an maintenant. Elle fit entendre son mécontentement puis raccrocha brutalement après lui avoir promis qu’elle viendrait les cherchés. Chanceux d’avoir droit a une maman aussi attentionné il lâcha un rot puis s’affala sur le comptoir a son tour puis ce mit a grommeler dans on en savait quelle langue, probablement du Arthurien, jusqu'à ce qu’il trouve le sommeil c'est-à-dire 3 minutes plus tard. C’est ainsi que ce termina les aventures de la soirée des deux alcooliques pas très anonymes.