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 No matter what stage it is, I take a proper deep breath in the heart of Japan! - Norio Seishi

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MessageSujet: No matter what stage it is, I take a proper deep breath in the heart of Japan! - Norio Seishi   No matter what stage it is, I take a proper deep breath in the heart of Japan! - Norio Seishi EmptyLun 1 Aoû - 16:07




Nom — Seishi
Prénom — Norio
Âge — 16 ans
Sexe — Homme
Race — Real Human
Nationalité — Japonais
Classe — Première année de lycée
Clubs — Pas le temps
Pensionnaire — Oui !





physique

Allons, voir ma photo ne vous suffit pas pour vous faire une idée de mon physique ? Vous voulez une photo un peu plus dénudée peut-être ? Hahaha ! Je plaisante ! ♥

Je suis un beau garçon, à la recherche du dernier centimètre pour atteindre l’honorable taille du mètre soixante-dix et aussi léger que cinquante-deux kilos de plumes. ~ ♡

Malgré les différents reflets qu’ils peuvent prendre sous les feux des projecteurs, mes cheveux sont bien noirs, comme la fourrure d’une panthère. ♥ Pourquoi je ne me les laisse pas pousser ? Je dois avouer que j’apprécie leur longueur actuelle, un peu en-dessous des oreilles. Et puis, ils sont déjà assez rebelles comme ça ! Imaginez si je les avais encore plus longs !!

La couleur de mes yeux vous intrigue, je le sais. Bleus ? Verts ? Qu’en dites-vous, pour quelle couleur êtes-vous ? Pour moi, ils sont bleu-vert ! Hahaha ! Non, je ne me mouille pas ! ~ ♥ Quelle que soit leur couleur, ils n’en restent pas moins le miroir de mon âme, une fenêtre ouverte sur mes émotions qu’ils reflètent à la perfection. Mais pour le voir, il vous faudra traverser les verres de mes lunettes avec leur belle monture rose, n’est-ce pas ?

Vestimentairement, vous avez pu le voir, mes couleurs de prédilection sont le noir, le rouge, le blanc, et bien entendu, le rose ! ❤ Je porte aussi d’autres couleurs, mais celles-ci restent mes favorites. En parlant des vêtements eux-mêmes, je porte de tout, mais j’ai une préférence pour une tenue classique : pantalon beige ou gris, chemise blanche au-dessus d’un débardeur rose flashy, gilet sans manche noir.

Mon corps est marqué, à l’oreille gauche, c’est visible, par trois petits anneaux. Mais autre chose que vous ne pouvez pas voir, une cicatrice traverse mon dos, conséquence d’un malheureux accident de mon enfance.

Vous voulez en savoir plus ? Il vous faudra venir plus près. ~ ♥


caractère

Mon caractère ? Hm… C’est gênant comme question ! ♥ Même si j’essaie d’être le plus objectif possible, je risque de passer pour un narcissique ! Ah, je passe peut-être déjà un peu pour un narcissique… C’est vrai que je joue parfois comme si je l’étais, cependant, tout ce que je peux dire de narcissique, je ne le pense pas vraiment.

Alors, qu’est-ce qu’on peut dire de moi ? Probablement, on dira tout d’abord que je suis enthousiaste et optimiste ! J’ai toujours l’air joyeux et plein de vie, ne prenant la vie que du bon côté en en omettant les mauvais, parce qu’il n’y a pas de raison de rester focalisé sur ce qui ne va pas ! La vie, il faut la croquer à pleine dent, sans jamais regarder en arrière !

Mais, plus que de juste vivre la vie à fond, je la vis avec passion ! ☆ Quand je suis me suis engagé dans quelque chose, j’y vais jusqu’au bout et contre vents et marées ! J’irais perfectionner mes talents, j’irais perfectionner qui je suis ! Et même si la perfection n’est qu’un mirage, j’irais toujours plus loin pour devenir toujours meilleur ! ♥

Parce que si on ne devient pas meilleur, on n’avance pas ! J’aimerais devenir aussi bon que tous ces chanteurs, ces idoles dont j’écoute les chansons en boucle et que j’aime chanter seul, à voix basse ou haute selon le nombre de personne qui m’entoure, ou avec mes amis au karaoké ! ❤

Le karaoké est l’un de mes passe-temps favoris, même quand je suis réduis à devoir y aller seul ! Et au pire, si je dois être seul au karaoké, je peux aussi très bien chanter pour les chats errants !  D’ailleurs, j’aimerais beaucoup prendre un de ces chats avec moi ! J’aime beaucoup les chats, même s’ils ne me le rendent pas toujours bien. On dit que les chats ont horreur des agrumes, c’est peut-être pour ça. Ils doivent sentir l’odeur des bonbons au citron que je mange, et ils n’aiment pas ça !

J’aimerais bien avoir un chat, c’est vrai, mais ce ne serait, je pense, qu’un palliatif. Ce serait mettre un chat pour combler un vide en forme d’étoile. Parce que ce qu’il manque dans ma vie, c’est une étoile. Depuis toujours, j’ai voulu être lié à une étoile ! J’attends impatiemment qu’une étoile vienne pour moi ! ♥ Si pour certains, c’est embêtant d’être lié à une étoile, pour moi, c’est une bénédiction ! Être ainsi lié à un autre être, c’est la garantie de ne jamais être seul, d’avoir toujours quelqu’un qui est là pour soi, et surtout, d’être toujours utile à quelqu’un !

Car avant tout, j’aime me rendre utile ! J’aime aider les autres quand ils en ont besoin et que j’en suis capable ! ♥ J’aide volontiers mes camarades pour leurs devoirs, quand ils me le demandent, ou pour toute autre chose, ou même des inconnus dans la rue pour n’importe quoi dont ils pourraient avoir besoin. Je partage également volontiers ce que je possède, que ce soit mon déjeuner ou mon argent, quitte à tout donner s’il n’y en a pas assez pour deux ! Quand on me demande quelque chose, je n’aime pas refuser, même quand j’y suis obligé, ce qui est assez difficile pour moi.

Mine de rien, j’ai une rapide tendance à me sentir déprimé, même si je ne laisse rien paraître en public, cachant mes craintes et mes pensées noires derrière une joie et un enthousiasme sans fin. Cependant, quand je suis seul, mon sourire s’efface et je me laisse submerger par l’abattement. Parfois, ça en est au point que je m’enferme dans ma chambre et que je me recroqueville dans un coin, y pleurant pendant des heures sans raison apparente.

En réalité, je me sens rarement aussi joyeux que j’en ai l’air, même si ça trompe aussi bien mon entourage que moi-même. Au fond, je me sens seul, abandonné. J’ai souvent l’impression de ne pas être à ma place dans ce monde. Le seul endroit où j’ai réussis à me trouver bien, c’est sur la scène. Mais j’ai peur que cette place ne veuille plus de moi. Une carrière, c’est éphémère, qui sait combien de temps ça durera encore ?

Et surtout, que deviendrais-je lorsque ce sera terminé ? J’aimerais pouvoir m’assurer de mon futur mais je ne saurais pas ce qu’il sera avant de l’avoir vécu. Alors pour le moment, je n’ai qu’à vivre ma vie à 100% ! ☆


histoire

Autant que je sache, j’ai toujours vécu à Hoshikami. Sur mes papiers, il est écrit que j’y suis né, donc je suppose que c’est vrai. Néanmoins, mes parents ne sont pas mes vrais parents. J’ai été adopté quand j’étais encore un bébé. Qui sont mes vrais parents ? Je l’ignore et en fait, ça m’est plutôt égal.

Mes parents adoptifs, même s’ils ne m’ont jamais caché le fait que je ne suis pas leur enfant, m’ont toujours traité comme leur fils et ont toujours été gentils avec moi. Je suis leur seul enfant et j’ai été choyé comme si j’étais tout ce qu’ils avaient.

Cependant, contrairement aux parents d’autres enfants de cette île, berceau de la légende des étoiles, mes parents ne m’en ont jamais parlé. J’ai découvert leur existence en côtoyant les autres enfants, à l’école. Ils en parlaient entre eux et moi je ne comprenais pas vraiment de quoi ils parlaient. Mais ce dont ils parlaient, je trouvais ça fantastique. Deux êtres, liés jusque dans la mort, c’était une histoire merveilleuse. Un tel lien, à mes yeux, signifiait ne jamais être seul, avoir toujours quelqu’un à ses côtés, quelqu’un prêt à nous aider, quelqu’un qui n’aurait jamais peur de nous demander de l’aide, mais surtout, quelqu’un avec qui passer de bons moments.

Pour moi, c’était ce qui importait le plus. À l’époque, les autres enfants me mettaient à l’écart, pour la simple raison que je suis un enfant adopté. Ce fait n’a jamais été caché par mes parents, surtout parce que je ne leur ressemble pas du tout. Alors ça a fait jaser. Ça peut sembler étrange, mais dans une société avec une importante culture de la famille, le fait d’adopter, de ne pas concevoir son propre enfant, est forcément sujet à parler. Et comme à cet âge, les enfants sont facilement influencés par leur entourage, ils n’ont pas manqué de remarquer que je ne suis pas comme les autres. De ce fait, ils me rejetaient, ne voulaient pas discuter ni jouer avec moi.

Alors je voulais qu’une étoile vienne pour moi. Je voulais qu’une étoile vienne me trouver, comme ça, j’aurais eu un ami, quelqu’un qui ne m’aurait pas mis à l’écart. Cette envie fut le début de la fracture qui nous sépare, mes parents et moi. Mes parents, pour une raison que j’ignore, n’ont jamais aimé les étoiles. Même, ils ne voulaient pas que j’en parle, surtout ma mère. À leurs yeux, ces histoires d’étoiles n’étaient que des balivernes. Leur haine pour les étoiles est trop profonde pour qu’ils soient crédibles lorsqu’ils nient leur existence, mais je n’ai jamais réussis à savoir ce qui les faisait détester ces êtres à ce point.

Que ce soit contre mes parents qui voulaient me faire oublier une partie du monde ou mes camarades qui me prenaient comme souffre-douleur en en ayant oublié la raison première, je me dressais continuellement. À mes parents, je continuais de leur dire que j’aimais les étoiles, allant jusqu’à prier le ciel nocturne de me donner un partenaire, une étoile, vœu qui n’a pour le moment jamais été exaucé. Avec mes camarades, je tentais éternellement de m’intégrer, faisans de mon mieux pour être apprécié, devenant gentil, prévenant et généreux au point de me faire exploiter avec plaisir. Me faire attraper par mes parents m’a valu de nombreuses punitions douloureuses. Me confronter à mes camarades m’a presque valu la mort.

C’était en école primaire. Je devais avoir huit ans. À cet âge-là, les enfants sont encore des êtres cruels préférant perpétrer les mêmes schémas qu’ils ont déjà assimilés plutôt que de tenter de se changer. Ainsi, quoi que je fasse, j’étais maltraité par mes camarades, mais je continuais à tenter de vouloir m’intégrer à leurs conversations, à m’affirmer, sachant que ça ne m’apporterait que plus de mal. La dispute a commencé sur un sujet des plus banals, presque idiots. Un groupe près duquel je me tenais discutaient d’un programme télévisé ayant été diffusé la veille. Ils l’avaient tous apprécié et en parlaient avec passion. Je l’avais moi également regardé et avait trouvé quelques points à redire. Alors j’ai voulu exprimer mon opinion et l’expliquer, et ce fut là mon erreur. Ça a vite dégénéré et, seul contre tous, j’ai fini par être poussé par accident à travers la fenêtre ouverte. Je suis tombé du deuxième étage. J’aurais pu être paralysé à vie, ou même y rester. Mais j’ai eu de la chance et ne m’en suis tiré qu’avec quelques fractures, une cicatrice et une longue hospitalisation.

Après ceci, j’ai bien compris. Je n’étais pas désiré parmi mes camarades. Alors j’ai arrêté de tenter de m’intégrer, préférant rester seul dans mon coin, ne discutant plus avec personne. Pendant toute la fin de l’école primaire, je me suis fait discret et distant, et on a arrêté de m’embêter. Mais en contrepartie, j’étais devenu muet. Je ne parlais plus du tout, que ce soit à mes camarades, à mes professeurs, ou même à mes parents. Je ne voulais plus parler, car c’était parce que j’avais osé parler que j’avais failli mourir.

La solitude me pesait plus que jamais. Plus que jamais, je voulais qu’une étoile vienne pour moi, mais elle n’est pas venue alors que j’en avais vraiment besoin. Peut-être que pendant un temps j’ai haïs le ciel étoilé, j’ai haïs les étoiles, parce qu’elles voulaient nous protéger et qu’elles n’étaient pas venues me protéger, qu’elles ne venaient toujours pas pour m’aider. Alors je me suis trouvé d’autres compagnons qui voulaient bien tromper ma solitude. Sur la route entre l’école et chez moi, on peut y voir des chats en toute saison. C’est à partir du moment où j’ai commencé à me désintéresser de mes camarades que je les ai remarqué. Ils ont tout de suite conquit mon cœur ! Surtout les petits, quand ce sont encore des petites boules de poils curieuses du monde ! Je passais beaucoup de temps, en allant à l’école ou en en revenant, à les caresser, les câliner, jouer avec eux, et parfois même à leur donner à manger, quand bien même c’est interdit, même si beaucoup me fuyaient. En tout cas, ces animaux n’étaient jamais méchants avec moi, ça leur était égal que je sois un enfant adopté, ou même que je sois muet. Un jour je suis rentré à la maison avec un chat, mes parents ont tôt fait de le remettre dans la rue. Ils n’en voulaient pas alors que j’aurais beaucoup aimé en avoir un.

Mon mutisme eu autant d’effets négatifs que bénéfiques sur ma scolarité. D’une part, je ne pouvais plus répondre aux questions de mes professeurs, je ne pouvais plus lire les textes qui m’étaient demandés, ni même faire d’exposés oraux, ce qui me donnait immanquablement des zéros dans mon relevé de notes. Mais d’autre part, ces mauvaises notes étaient largement compensées par mes autres résultats scolaires. En ne m’intéressant plus à mes camarades, en ne cherchant plus à me faire apprécier, je me suis retrouvé avec plus de temps libre que j’ai passé à étudier. Mes résultats se sont vite retrouvés en hausse.

Cela plaisait à mes parents, mais ils auraient préférés que je parle. Ma mère, toujours prompte à s’énerver, s’irritait souvent de mon mutisme et n’hésitait pas à lever la main sur moi quand je ne lui répondais pas, avant de m’envoyer dans ma chambre. La violence que j’avais perdue à l’école avait amplifiée celle que j’avais à la maison. Mais ça ne m’embêtait pas plus que ça. C’est triste à dire, mais j’étais habitué.

Puis je suis entré au collège. Je n’étais pas plus bavard, mais j’avais pour avantage qu’on ne me connaissait pas, donc qu’on voulait s’intéresser à moi. Cependant, dès qu’on a remarqué que je ne pouvais pas répondre, on a tout de suite cessé de venir me voir. J’avais espéré que malgré mon mutisme, je puisse tout de même trouver des amis, mais je fus déçu.

Néanmoins, ma première année au collège fut très riche. Elle fut surtout marquée par ma découverte de la musique. C’est étrange de dire ça ainsi, puisque la musique est quasiment omniprésente dans une société comme la nôtre, alors on pourrait plutôt considérer que je n’y ai pas vraiment fait attention avant. Pendant la pause déjeuner, un jour, je suis tombé par hasard sur un groupe d’élèves de ma classe, en salle de musique. Ils jouaient, tous ensemble, d’instruments divers, et semblaient bien s’amuser. Je crois que je suis tombé amoureux de leur musique, et par la suite, de la musique en général. Moi aussi je voulais participer à ça.

Je me suis acheté quelques CDs qu’on pouvait trouver dans les grands magasins, des groupes qui m’intéressaient, des idoles principalement. Allez donc savoir pourquoi, c’est leur musique que j’ai préféré, et je me suis mis à les écouter en boucle. Et bientôt, j’ai commencé à chanter leurs chansons. Ce qui m’a fait sortir de mon mutisme, c’est la chanson. Au départ, je n’utilisais ma voix que pour chanter, seul dans ma chambre, puis petit-à-petit, j’ai recommencé à parler. Je crois n’avoir jamais vu ma mère aussi heureuse que quand je lui ai demandé de l’argent pour acheter de la nourriture pour chat.

Quelques temps après avoir retrouvé l’usage de ma voix, je suis allé me présenter au groupe qui m’avait fait tomber amoureux de la musique. Ils n’avaient pas de chanteur et je voulais être le leur. J’étais touuuut timide. À peine sorti de mon mutisme, la voix encore rouillée de ces années de silence, j’aurais parfaitement compris s’ils avaient refusé. Mais, malgré mon chant catastrophique, ils m’ont accepté parmi eux. Après tout, disaient-ils, on est tous des novices et nous étions justement là pour nous améliorer, mais non sans nous amuser.

Nous sommes devenus amis. C’était la première fois que je me faisais des amis. Avant ça, j’ignorais totalement ce que c’était que de pouvoir s’entendre avec d’autres personnes. J’étais heureux et ça s’entendait. Mon mutisme était devenu un lointain souvenir tandis que je travaillais ma voix pendant et en dehors des répétitions, et au karaoké avec les amis.

Je passais beaucoup de temps avec eux, ça se ressentait dans mes notes. Il m’est même déjà arrivé de venir aux examens sans avoir révisé, répondant aux questions au hasard, espérant tomber sur les bonnes réponses avec de la chance. Mes notes n’étaient pas catastrophiques, mais elles n’étaient plus aussi bonnes qu’avant. Ça ne plaisait pas à mes parents, mais au moins, je semblais ne plus m’intéresser aux étoiles. Alors ils faisaient avec.

Mais en réalité, les étoiles m’intéressaient plus que jamais. C’est un sujet dont nous avons beaucoup discuté avec les amis. Je m’étais dit n’avoir jamais rencontré d’étoiles, mais discuter avec eux m’a fait réaliser que si. Que déjà, dans notre classe, il y en avait et que je ne l’avais juste jamais su, parce que, disaient-ils, je ne faisais attention à rien. Ce n’est pas que je ne faisais attention à rien, je n’osais juste pas vraiment aller vers les autres.

J’espérais à nouveau qu’une étoile vienne un jour pour moi, mais je n’étais plus aussi naïf que lorsque j’étais enfant. J’étais à présent bien conscient que, si j’étais lié à une étoile, celle-ci pouvait ne pas m’aimer et même me détester. Cette idée me donnait des frissons. Si cela devait arriver, je ne sais vraiment pas ce que je ferais. J’espère juste que ça n’arrivera pas…

Parfois, quand je regarde en arrière, je me rends compte que ces vieux jours, même s’ils ne sont pas aussi vieux que ça, me manquent beaucoup. Avec le temps, je me suis beaucoup amélioré au chant, tout comme mes camarades se sont améliorés dans leurs instruments respectifs. Nous nous sommes produits pour les amis, la famille, tel que pendant des anniversaires et autres fêtes, mais aussi pendant les fêtes de l’école.

Et c’est après la fête de l’école de ma dernière année de collège que j’ai perdu mes amis. Tout de suite après notre petite prestation, un homme est venu me voir. Il s’est présenté en tant que producteur, me tendant sa carte de visite. Selon lui, j’avais beaucoup de talent et je pouvais faire carrière, mais aussi, qu’il voulait m’aider à construire cette carrière si je le voulais. Évidemment, je pensais qu’il parlait de nous tous, du groupe entier, mais il a rapidement rectifié mon erreur, me faisant comprendre qu’il ne s’intéressait qu’à moi.

J’étais emballé et j’avais déjà en tête de faire en sorte d’inclure mes camarades dans l’histoire. Il ne me fallut même pas réfléchir sur le sujet pour me décider : je voulais être ce qu’on me proposait, je voulais être idole !

Étant toujours mineur, il fallait que j’ai l’accord de mes parents alors je leur en ai parlé, confiant, pensant qu’ils partageraient mon enthousiasme, pensant qu’ils seraient heureux que leur seul fils ait une chance d’atteindre la célébrité. Mais je me faisais des illusions. Tout de suite, ils manifestèrent leur désaccord, qualifiant ceci de bêtise et me disant que je devais me concentrer sur mes études pour faire un vrai métier. Je voulais m’expliquer, de toute façon je ne comptais pas mettre un terme à mes études, mais si nous pouvions mener une carrière en parallèle, avec mes amis, ce serait toujours ça de prit. Cependant, ces explications, je n’eus même pas l’occasion de les donner. A peine j’ouvrais la bouche, que l’on me coupait en montant encore le ton. Je voulais absolument pouvoir devenir idole. Je sentais là, en quelque sorte, que c’était mon destin. Le ton est monté, monté, monté, et finalement…

Je suis parti. Si je ne pouvais pas discuter avec mes parents, je n’avais qu’à faire comme je le sentais. J’ai pris quelques affaires et j’ai quitté la maison familiale. Sur le coup, je ne savais pas où aller. J’étais vraiment parti sur un coup de tête. Mais une destination s’est vite dessinée dans ma tête : j’allais me rendre chez l’homme qui m’avait donné sa carte.

Je ne m’y étais pas attendu, mais je fus accueilli à bras ouverts. Je lui ai expliqué ma situation, le fait que je voulais devenir idole comme il me le proposait, mais que mes parents n’étaient pas prêts à me laisser faire. Alors on se passera de leur autorisation, m’a-t-il dit. J’étais abasourdi. Ce n’était pas un peu illégal ? Ça ne le dérangeait pas, il était prêt à prendre le risque, alors je fermais les yeux là-dessus. Car après tout, je ne le faisais pas que pour moi, mais aussi pour mes amis.

La nuit, je l’ai passée chez lui. Sa femme fut assez gentille pour me donner de quoi manger et un lit où dormir, et elle m’a même préparé un bento pour le lendemain. Et j’ai également un peu joué avec leur petite fille avant le couché. Ils ont été très accueillants avec moi.

Le lendemain à l’école fut tout aussi éprouvant. J’ai voulu discuter de mon plan avec mes amis, leur expliquant que je souhaitais que nous atteignons la célébrité tous ensembles, que je ne comptais pas les laisser tomber. Mais le simple fait de leur avoir dit que j’avais pris contact avec le producteur eu l’effet d’une bombe. Eux non plus n’ont pas eu l’occasion de me laisser m’exprimer. Ils ont tout de suite considéré que je les avais abandonné, qu’en réalité je n’en avais rien à faire d’eux et j’ai été… disons… mis à la porte. Je n’avais jamais eu l’intention de quitter le groupe ! Je voulais qu’on devienne des stars tous ensembles ! J’étais persuadé que j’aurais pu inciter le producteur à le faire ! Mais ils ne voulaient même plus me parler. Je ne pouvais pas le leur dire, le leur expliquer. Je ne pouvais plus rien faire.

J’ai continué à vivre quelques jours chez mon producteur, avant de finalement partir pour le pensionnat de l’académie dans laquelle j’étudie. Il s’est occupé de tout pour moi, logement, vêtements, nourriture, même téléphone que mes parents m’ont coupé quand ils ont vus que je ne revenais pas. Je lui en suis très redevable. Mes parents auraient pu porter plainte, car le producteur a probablement falsifié des documents pour me permettre de devenir ce que je suis, mais ils ne l’ont jamais fait. Depuis ma fugue, je ne les ai pas revus. Je n’ai pas osé rentrer à la maison. De ce fait, je n’ai pas la moindre idée de ce qu’ils sont devenus, ou même ce qu’ils pensent de moi. Je dois avouer que ça me tracasse un peu…

Finalement, depuis ma fugue jusqu’à maintenant, ma carrière a commencé doucement et sans encombres. J’ai eu l’occasion de participer à quelques lives et j’ai même eu le plaisir de pouvoir sortir un CD. J’aime la scène, et la scène m’aime ! Ma carrière n’en est encore qu’à ses débuts mais je crois avoir déjà quelques fans, c’est prometteur ! J’ai le regard tourné vers l’avenir mais je n’en oublie pas pour autant l’école. À présent, je suis en première année de lycée. Je n’ai plus d’amis, mais j’espère qu’avec la visibilité que je commence à avoir, l’étoile à laquelle je dois être lié viendra bientôt à moi.


académie

Présence — Je viens toujours en cours ! Sauf quand mon boulot m'en empêche.
Moyenne générale ( /100) — 61
Matière préférée — Musique et anglais (parce que c'est dur d'en choisir qu'une) ! 78 et 86
Plutôt sage ou souvent collé — Sage, heureusement.
Rêve — Une étoile, un chat, et la célébrité !
Futur — Ben... Si je peux continuer dans la musique ce serait pas mal... Sinon je ne sais pas.
Ton endroit préféré dans l'académie — Les jardins !
Est-ce que tu te drogues? — Même pas en rêve !
Ta relation avec tes camarades — Cordiale ? Pas vraiment amis car je préfère rester un peu à l'écart mais on s'entend bien sinon.
C'est long hein? — Oui, c'est un véritable interrogatoire...
Si tu devais être classé dans un groupe entre sportman, superstar, thug, nolife, foreveralone ou encore normal person, ça serait quoi? — "Superstar" peut-être, enfin, je ne sais pas, ce serait bien, mais j'crois que je suis plus proche d'être une personne normale.
Souhaites-tu assister au cours spécial sur les étoiles — Yup !
Content, maintenant que c'est fini? — C'est quand le goûter d'entrée ?

Bienvenue à l'académie.




Let's talk about our identities thoroughly



Pseudo — Thyerus
Vous; en cinq mots — "Eh~ rather than being dumb every time, let's improve ourselves, meow!"
Personnage sur l'avatar — Shiki Iseya - THE iDOLM@STER:SideM
Comment avez-vous découvert le forum — Via un partenaire~
Présence ( /7) — 7/7
Pedobear ou bisounours — Chat !
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https://hoshikami.forumactif.org




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