Fate or chance? [Norio]

Je m'étais réveillé tôt ce matin, nerveuse à l'idée d'aller en cours. Je ne savais pas trop ce qui m'attendais et le fait d'être entouré de plein de personne m'intimidais beaucoup plus que je ne le pensais. Je soupirai et m'habillai rapidement avant d'attacher mes cheveux, tout en faisant attention de laisser des mèches devant mon visage. Je voulais cacher le plus possible ma tache de naissance, mais c'était parfois difficile vu sa localisation.

-Je suis prête... Me dis-je doucement. C'est l'heure, non?

Je sortis de ma chambre et me dirigeai vers le couloir principal, la ou les cours se donne. J'observai les alentours d'un oeil distrait, faisant attention pour ne pas tombé sur quelqu'un. Je m'approchais de plus en plus de ma salle de classe lorsque quelqu'un me fonça dessus. Je tombai et lorsque je relevai al tête, je vis que le jeune était déjà partit. Il était pressé? Je me relève lentement, mais la vue des étudiants me fit soudainement paniqué. Que se passera-t-il si un autre étudiant me fonçe dessus. Que se passera-t-il si je ne suis pas doué en classe? Que...

Je sens mes muscles se tendre et mon souffle s’accélérer. Je me retourne et bouscule des jeunes alors que je m'éloigne rapidement de la classe. Je n'irai pas! Non! Je ne peux pas! Je m'éloigne aussi vite que je le peux, sans me soucier de tout les regards qui pèse sur moi. Je cherche du regard un endroit ou je pourrais me faufiler et en trouvai un. Je m'y réfugiai rapidement et m'assis en boule, faisant de mon mieux pour me calmer.

*Comment vais-je faire pour passer du temps avec les autres si je panique si facilement?*

Les yeux fermés, je fais abstraction des vois qui m'entoure et bientôt, je n'entendis que le chuchotement incessant d'une voix lointaine. Cependant, j'avais du mal à l'entendre, le bruit étant camouflée par mes pleurs et mes gémissements. Je n'ai pas envie d'y retourner! Je ne veux pas que sa recommence! Je préfère être seule!

Je me suis réveillé tôt, ce matin, dans la chambre que j’occupe à l’académie. L’école est un passage obligé mais parfois, quand je suis fatigué comme aujourd’hui, je me dis que je préfèrerais m’en passer, pouvoir dormir un peu plus longtemps. Maiiis bon. Je me lève et me prépare, enfilant l’uniforme scolaire et donnant un air à peu près présentable à mes cheveux. Je jette un coup d’œil dans une glace. Ouais, ça va.

Je prends le chemin pour ma salle de cours. Sur le chemin, dans les couloirs, je remarque qu’une demoiselle est bousculée et tombe. Je veux m’approcher, lui demander si elle va bien, comme personne ne le fait, mais je suis trop loin et à peine ais-je fait quelques pas qu’elle s’enfuit, qu’elle court dans le chemin inverse.

C’est peut-être une élève que je ne connais pas, mais je m’inquiète. Je m’inquiète toujours pour tout le monde, je suis comme ça. Alors je pars à sa poursuite. Elle n’avait pas l’air bien, je veux l’aider, qu’elle ne soit pas toute seule.

Finalement, je la trouve, assise en boule et je m’approche d’elle, doucement.

« Hum… Tu vas bien … ? Je vu qu’on t’avait bousculé… Tout va bien ? »

Je m’approche plus d’elle, me met à son niveau, pose une main sur son épaule. Elle pleure, je veux la réconforter.

« Hey, tout va bien, regarde. Il n’y a personne, que moi. Tu n'as rien à craindre. »

Un sourire se dessine sur mon visage, se voulant réconfortant. N’est-ce pas toujours mieux quand quelqu’un sourit ? J’espère, par ce sourire, la contaminer et lui permettre de sourire à nouveau.

[HRP : Désolé pour l'attente ! J'espère que ça te convient...]

va ^^ Ne t'inquiète pas pour le temps de réponse.[color=#000000] ]

Le tumulte des voix se calme un peu, mais je n'entends rien. Je pleure, les muscles tendues au maximum. Je me demande comment je vais faire pour réussir à l'école. Je n'arrive même pas à marcher dans un couloir sans paniquer!

« Hum… Tu vas bien … ? Je vu qu’on t’avait bousculé… Tout va bien ? »

Il me faut un moment avant de comprendre ce que la personne dit. Mes pleurs se calment un peu et je lève lentement la tête lorsque celui-ci touche mon épaule. Je le regarde pendant un moment, surprise que quelqu'un se préoccupe de moi. Peut être qu'il ment?

« Hey, tout va bien, regarde. Il n’y a personne, que moi. Tu n'as rien à craindre. »

Le sourire qu'il m'offre me déstabilise complètement. Je le fixe sans rien dire et détourne le regard, rougissante.

-Je... heu...

Je rougis de plus belle. J'ai toujours autant de mal à parler aux autres! Je reste silencieuse pendant un moment et lorsque je me décide enfin, je tourne la tête vers lui pour répondre.

-Je... vais bien. commençais-je. J'ai... Je n'aime pas les foules. Ça... Ça me fait peur.

Je n'ose pas lui avouer l'origine de ma peur, ni que j'ai été enfermer dans un laboratoire, ni que je n'ai eu que très peu de contact avec les autres personnes. Je ne fais que lui dire sa. Après tout, je viens tout juste de le rencontrer non?

Je me rends compte que j'ai le visage tout mouillé par mes larmes, alors je m'empresse de les essuyés, repoussant gentiment la main du garçon. Cette fois, je prends le temps de le détailler du regard, ne me gênant pas pour regarder ses lunettes rouges. Woah! C'est la deuxième personne que je rencontre qui a un élément de couleur très... lumineux.

-J'aime bien tes lunettes, dis-je en tendant une main pour les touchers.

Je les regarde pendant un moment et finit par me présenter.

-Je m'appelle Aernia. Me présentais-je doucement. Merci d'être venue... J'ai souvent des crises, mais ça ne dure jamais très longtemps.

*Sauf lorsque j'ai quittée le laboratoire, pensais-je.*

-Comment t'appelle-tu?

Je m’inquiète pour cette jeune fille. Si elle m’est inconnue, elle n’en reste pas moins visiblement en mauvais état et je n’ai que pour seule envie de l’aider. Ma conscience ne m’autorise pas à fermer les yeux lorsque je vois quelqu’un qui n’est pas bien ! Lorsqu’elle me regarde, elle a l’air surprise. Je me demande à quoi elle s’attendait. Aurait-elle voulu que ce soit un de ses amis qui vienne la réconforter ? M’enfin ça, ça peut s’arranger. Suffit qu’on deviennent amis !

Pendant un instant, elle me regarde, sans rien dire. Je l’ai surprise à ce point ? Je me dit que peut-être son mal est plus profond qu’il semble. Puis elle détourne le regard, du rouge pointant sur ses joues. Je n’aime pas faire rougir les filles mais je dois avouer que je trouve ça super mignon ! À mon insu, un peu de rouge se greffe aussi sur mes joues, mon sourire devenant un peu timide.

Alors qu’elle commence à parler, qu’elle me dit dit qu’elle va bien et qu’elle n’aime pas les foules, je m’assieds à côté d’elle et lui tend un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes. Je sais qu’il y a des gens qui ont une viscérale peur du monde. Peut-être en fait-elle parti. Mais pour ici, il y a quelques astuces pour éviter de croiser trop de monde.

« C’est vrai qu’il y a souvent beaucoup de monde dans les couloirs entre les cours. Mais tu sais, généralement, tout le monde arrive et sort en même temps, d’habitude. Il suffit que tu arrives un peu plus tôt ou plus tard que les autres et que tu sortes des cours un peu plus tard. Ainsi tu évites la foule ! »

Il suffit juste d’un peu de patience pour éviter le monde. Moi-même, quand j’ai le moral un peu bas et que je veux être seul, je prend le temps d’éviter la foule et utilisant la « technique » que je conseille à ma camarade.

Assez inattendu, elle dit qu’elle aime bien mes lunettes ! C’est gentil et tellement gênant ! Je rougis sûrement à cette déclaration. C’est vrai qu’elle sont d’une couleur peu commune surtout pour un homme. Mais ça m’est égal ! Moi je les aime comme ça !

« Merci, » dis-je avec un grand sourire alors qu’elle tend la main pour les toucher. La voyant faire, je penche un peu la tête vers elle pour la laisser faire. Je les lui aurait bien donné pour qu’elle puisse les admirer à loisir mais sans celles-ci je ne serais pas capable de la regarder correctement. C’est plutôt problématique, non, de discuter avec quelqu’un qu’on ne voit pas !

Elle se présente. Elle s’appelle Aernia. C’est la première fois que j’entends un nom comme celui-là !

« C’est un joli nom ! »

Et je le pense. Ça sonne bien. Un peu… fantastique, mystique, presque. Aérien. Parce que de « Aernia » et « aérien » le début est similaire ? Ouais peut-être ! En tout cas, ça lui va bien.

« J’ai vu que tu n’allais pas bien, je n’avais pas d’autre choix que de venir te voir. Il n’est pas question que je laisse seule une demoiselle en détresse ! »

Je m’érige peut-être un peu comme un héros, un chevalier dans une armure étincelante sur son cheval blanc, ce que je ne suis clairement pas. Trop maigre, trop gringalet, pas fort pour un clou. Si j’étais un personnage d’un roman épique, je serais plutôt un gentil samaritain qui aiderait le héros dans sa quête !

Avec ça, j’en oublie presque de me présenter ! Heureusement qu’elle me le rappelle. Avec une légère révérence, mal exécuté parce que d’une part, je suis assis, et de l’autre, je ne sais pas faire la révérence, je me présente.

« Je suis Norio. C’est mon prénom ! Et Seishi c’est mon nom de famille. Je suis en première année de lycée. Heureux de faire ta connaissance ! »

Oui, vraiment heureux ! Rencontrer de nouvelles personnes, ça me plaît toujours ! Mais je me rappelle soudainement qu’on est à l’école et que les cours ne devraient pas trop tarder à commencer.

« Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta salle de classe ? Maintenant il ne devrait plus y avoir grand monde dans les couloirs, mais sait-on jamais. »

J’ai très peu envie de la laisser seule. Et si elle faisait une autre crise ?! Est-ce que quelqu’un serait là pour l’aider à nouveau ?

[HRP : Vraiment désolé pour le temps de réponse ! J'avais pas vu ta réponse et j'ai fait une longue pause RP... Mais je réponds ! Enfin je réponds !]