Tel est prit qui croyait prendre. Ft. Radley Baker

Tel est pris qui croyait prendre.
Radley & Nikolaï

Désappointé. Un état d'esprit dans lequel le russe détestait être au plus haut point...
Cela avait commencé la semaine dernière par un coup de téléphone puis un rendez-vous avec une femme, rien d'intime, il s'agissait là d'un futur travail. La demande était simple, recceuillir des informations sur un ex petit ami et rien d'autre. La raison ? Elle était soit disant curieuse quand à son passé. Lui s'en fichait à vrai dire, tant que la dites curieuse avait de quoi payer, il ferai son job.

C'est là que les ennuis sont arrivés ou du moins, les complications. Avoir des informations sur ce type était des plus difficiles, à croire qu'il ne désirait pas que l'ont trouve quoique se soit sur lui. Avait il commit quelque chose de grave pour être aussi discret ? Les autres affaires en cours étaient du gâteau comparé à celle-ci. Et sa dite ex n'avait rien de concret à lui apporter pour avancer dans ses recherches. Le russe n'avait alors qu'un nom et un prénom, Radley Baker. De vagues informations sur sa vie privée viennent tout de même étoffer un peu le dossier. Maigre et inutile, quoique... Savoir que monsieur était un grand chasseur pouvait l'aiguiller quand aux zones où chercher. En revanche, que se soit un beau con, il s'en serai passé.

Toujours est il que ce dossier-ci lui donnait du fil à retordre. Nikolaï y passa une majeur partie de sa semaine dessus, récoltant tout de même quelques informations, dont une qui vient à expliquer toute la complexcité de la chose. Un ancien flic. C'était un putain d'ex bleu. Pas étonnant que les informations soient aussi maigres, il devait tout faire pour qu'on ne vienne pas à fouiner dans son passé. D'ailleurs, ce fait vient à piquer la curiosité du détective. Pourquoi ex flic ? Avait il tout simplement démissionné ou y avait il autre chose derrière ? Le russe avait eut vent lors de ses recherches d'une histoire entre cet homme et un ancien collègue, mais rien de plus, ce qui l'obligeait à fouiner d'avantage. Son naturel curieux étant un défaut plus qu'apprécié pour son métier, Nikolaï s'en servait régulièrement et comptait bien faire appel à lui sur cette affaire.

Pourtant les jours, les heures sont passés et rien. Rien de plus, rien de moins que ce qu'il avait receuillis la semaine passé. L'homme passa une main sur son visage, étouffant un soupire lourd de contrarité. Se changer les idées devenait impératif ou il perdrait la raison pour le coup. Se levant pour s'habiller d'un simple débardeur blanc, il se saisit par la suite de son manteau rougeoyant qu'il enfila également. Ayant tout sur lui, le détective quitta son appartement mais également lieu de travail puis s'en alla. Sa destination de se soir ? Le bar.

Il s'y était rendu rapidement, trouvant tout aussi vite une table à l'écart où il pu prendre place et s'installer à son aise. La musique lui martelait déjà le crâne alors que l'alcool qu'il venait de commander n'allait pas arranger les choses. Tant pis, il devait se détendre ou du moins essayer. C'était donc en toute neutralité qu'il vint à se saisir de son verre, buvant quelques gorgées.

Le premier d'une longue série.

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Tel est pris qui croyait prendre.

« Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis... »
RADLEY & NIKOLAÏ
J'aime jouer au chat et à la souris plus que quiconque je crois, et voilà bien une semaine et quelques jours que c'est un jeu qui occupe toute ma journée. Effectivement, voilà un peu plus d'une semaine que l'on me suit à la trace. Je ne sais pas de qui il s'agit ni pourquoi il fait ça, mais plutôt que de m'en inquiéter je m'en amuse avec délice… Un stalker peut-être ? C'est ce qui me semble le plus probable, je ne vois pas ce que cela pouvait être d'autre. Seulement voilà, on ne me la fait pas à moi, c'est le genre de chose que je remarque très rapidement, probablement grâce à ma carrière de flic durant laquelle j'ai fait de nombreuses filatures. Je sais donc parfaitement comment procéder.

Et ce type utilise exactement les mêmes techniques que la police, à croire qu'il fait ou a déjà fait parti des services de l'ordre. Je l'ai semé à plusieurs reprises tout au long de la semaine, retournant parfois la situation pour le suivre moi et parvenir à mettre un nom sur son visage, mais jusque là rien. Je pourrais néanmoins le reconnaître à la moindre occasion, d'autant qu'il n'a pas le genre de physique discret. Pour être honnête il me ressemble à quelques différences près. Les cheveux blancs, les yeux clairs, plutôt costaud… Une différence notoire c'est sa froideur. Il a ce petit quelque chose d’inaccessible très attirant au final. Ce type me plaît bien…

Plus les jours passent, plus je me prends au jeu. Je m'amuse à quelques feintes, ce qui produit en lui une certaine frustration que je peux parfois remarquer quand je me fais assez discret. J'aime ce sentiment de parvenir à lui faire changer d'expression, à le rendre nerveux… Je vois bien qu'il rame avec beaucoup de difficultés et qu'au final il tourne en rond. Il faut dire aussi qu'on ne trouve pas forcément beaucoup de choses sur moi à travers la toile. Hormis ma carrière de flic, il n'a pas dû trouver grand-chose, juste peut-être cet article dans le New York Times où mon nom a été cité en récompense à mes bons et loyaux services. Tu parles…

Enfin bref, quoi qu'il en soit, je remarque que ce soir, ce fameux stalker a fini par jeté l'éponge après que je l'ai semé une dernière fois. Cette fois-ci j'ai réussi à le suivre jusque chez lui. Je me suis posté non loin de là et j'ai attendu, assez longtemps quand même. Je n'étais même pas sûr qu'il finisse par ressortir de chez lui, mais heureusement il l'a fait. Il était cette fois-ci vêtu d'un long manteau flash très long. Étrange, c'est pas vraiment ce qu'on fait de plus discret quand on veut suivre quelqu'un à la trace, apparemment ce n'était pas son intention ce soir. Curieux, je me mets donc à le suivre, encore, jusqu'à ce qu'il s'engouffre dans un bar, au hasard ou non je ne sais pas.

Je patiente à l'extérieur un petit moment avant de me décider à rentrer. Je crois qu'il était grand temps qu'on nous ayons une discussion lui et moi, c'était le bon moment. J'avais bien remarqué qu'il commencer à être particulièrement sous tension ces derniers jours, et il est fort probable que ce soit de ma faute. J'observe les lieux, histoire de savoir quel genre d'endroit il fréquente. Ma foi c'était un bar tout ce qu'il y a de plus banal, bien entretenu, avec des clients en tout genre, normal quoi. Les mains dans les poches, je m'arme d'un petit sourire mesquin avant de finalement aller à son encontre, arrivant à côté de lui, près de la chaise libre non loin de lui.

« Je me permets. »

Ce n'était pas une question, je lui affirmais seulement que j'allais m'asseoir et que je n'avais pas l'intention de lui demander son avis. Toujours aussi désinvolte, je garde mon sourire et viens donc m'asseoir, ou plutôt me vautrer sur la chaise en croisant les jambes puis les bras, avachi contre le dossier. De là je garde le silence, me contentant de le fixer exagérément, souriant de plus belle. Je reste comme ça au moins cinq minutes, histoire de voir comment il pourrait réagir, mais rien. C'est presque s'il m'ignore, je n'arrive même pas à déceler la moindre trace de surprise sur son visage, c'est intriguant. Ce type joue vachement bien son jeu !

« Moi c'est Radley Baker, mais ça tu dois déjà t'en douter, tu ne filerais pas quelqu'un dont tu ne connais même pas le nom, pas vrai… ? »

Je me penche doucement vers lui, assez proche de son visage, ne quittant pas mes yeux des siens. Puis je jette un œil à son verre, accentuant mon sourire.

« Oh ! Un whisky, sympa ! »

Sans me gêner, j'attrape sa boisson et viens en boire une grosse gorgée avant de reposer le verre.

« Aaah ça fait du bien. Alors ! Dis-moi mon petit stalker, pour quel but étrange tu me suis comme ça hein ? Tu as quelque chose à me reprocher ? Un admirateur secret peut-être ? Si on se connaît désolé, j'ai tendance à ne pas vraiment me souvenir des gens que je peux croiser. »

Je l'interroge du regard, reprenant son verre avant de me remettre contre le dossier de ma chaise, sirotant avec insolence son whisky. Je ne le lâche pas des yeux, un sourire amusé aux lèvres.

« Je te préviens je ne lâcherai pas l'affaire, je peux te fixer comme ça pendant toute la nuit s'il le faut, ce n'est vraiment pas le genre de truc qui me fait peur. »

CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE

Tel est pris qui croyait prendre.
Radley & Nikolaï

Reposant quelque peu lourdement son verre sur la table, le russe vient à joindre ses mains devant lui, l'air lasse. La soirée débutait à peine et déjà celui-ci venait à se prendre la tête avec ses affaires en cours, plus particulièrement au sujet de ce Radley. Pas d'information supplémentaire à son sujet et ce qu'il avait en sa possession était beaucoup trop maigre pour en faire un compte rendu à son employeur. Un soupire lui échappe, il allait peut être devoir écourter sa soirée pour retourner bosser. C'est dans un geste lent que le verre vient à retrouver le chemin de ses lèvres pour finalement se stopper dans le temps, son regard glissa en coin pour apercevoir la silhouette au travers de ses mèches immaculées. Il était là.

Le verre retourne finalement sur son support, permettant ainsi à Nikolaï d'être libre de ses mains. L'intéressé ne semblait point agressif, mais il valait mieux être prêt à tout et ce quitte à envisager le pire. Le silence prend place tout comme cet importun autour de la table, mais ce n'est pas le plus pesant, non. Ce qui l'agace le plus en cet instant est ce regard insistant, ce sourire narquois... L'envie de lui envoyer son poing dans la figure glisse le long de son échine et finit par s'évaporer, il serai dommage d'endommager « l'une de ses affaires ». Autant l'ignorer, se sera plus simple, bien que difficile. La patience étant loin d'être un de ses points forts.

Son attention finit par se porter vers l'autre type lorsqu'il vient à se présenter. Le russe savait pertinemment à qui il avait à faire, cela ne l'étonnait même pas ; ce n'était pas difficile de cerner cet homme ou du moins de comprendre son petit manège. Jouer avec le feu, il aimait ça. Se reculant de table pour appuyer son dos à la chaise, il le toise en coin, l'air toujours aussi neutre et renfermé. La proximité réussit tout de même à lui faire vaguement froncer les sourcils, assombrissant davantage son regard et son air peu commode. Son regard suit celui de son interlocuteur, coulant vers le verre à moitié plein pour revenir à son visage ; aucun commentaire, le détective reste spectateur. Il faut dire que c'est la lutte intérieur pour garder le contrôle... Patience, sang-froid.

Un souffle s'échappe de ses narines, imperceptible, mais c'est là une manière de relâcher un trop plein de pression. Le regard porté sur l'homme à ses côtés, il ne se prive guère pour « analyser » celui-ci durant la dégustation de son verre. Musclé et pas qu'un peu, cela serai donc serrer en terme de confrontation. Le bruit du verre sur la table le sort de sa réflexion, ses iris n'ayant point lâché son interlocuteur, sa « proie ». Le mot stalker vient à le faire brièvement sourire, cela est si subtile qu'il passe inaperçus, laissant de nouveau place à se faciès dénué d'émotion. Alors comme ça il ne le lâcherai pas ? Soit, cela ne l'empêcherai guère de rentrer chez lui et encore moins de dormir tranquille. Nikolaï finit par détourner le regard afin d’interpeller un serveur, lui demandant alors deux whisky, histoire d'être sûr de pouvoir en boire un entier. Il n'avait fait que passer commande, mais si l'autre avait l'oreille suffisamment tendu, il n'aura point manqué un léger accent dans sa voix.

Les deux boissons apportées dans la minute qui suivit, le russe vient à pousser de manière désinvolte l'un des verres en direction de l'autre blond. Attrapant tranquillement le sien, il finit par appuyer son dos contre la chaise pour finalement croiser les jambes ensuite. Le verre à ses lèvres, le russe se délecta de quelques gorgées, étira sa nuque et se décida enfin à prendre la parole.

- Stalker... Voilà peut être bien la première fois que l'ont me traite ainsi... Je n'ai rien à te reprocher personnellement... Quand au fait d'être un admirateur..

Un indice avait été donné quand au fait de sa filature, le comprendrait il ? Le restant de la phrase resta un instant en suspend, le temps d'une gorgée.

- J'ai d'autre chat à fouetter.

Il se l'aurai bien mit sous la dent, mais dans d'autre circonstance et avec d'autres verre dans le nez. Non pas qu'il ne le trouvait pas à son goût, mais il était en « mission », il lui fallait penser avant tout à son travail. Et puis grand solitaire, misanthrope avant tout, c'était pas gagné pour qu'il termine dans le lit de quelqu'un ; quoique cela pouvait arriver avec des « arguments convaincants ». Le reste de sa boisson disparu en quelques gorgées. Un verre et la moité d'un autre, ses tempes le chauffent sous l'effet de l'alcool et de la musique mais ce n'était là que l'échauffement ; il avait déjà bu plus et plus fort, beaucoup plus fort...

Ses iris se posent sur Radley qui n'avait cessé de le fixer alors qu'un sourire prenait place sur son visage. Énigmatique ? Taquin ? Moqueur ? Difficile de compréhension dans tout les cas.

- Tu comptes me faire rougir peut être ? Non je me doute que tu dois craindre bien d'autres choses que ses futilités... Je te rassure, je ne comptes pas rester toute la nuit ici..

Code by Dev Nerd Girl

Tel est pris qui croyait prendre.

« Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis... »
RADLEY & NIKOLAÏ
J'avais affaire un un ruskov, pas le moindre doute possible. Son étonnante froideur et son fascié atypique de ce pays ne pouvait pas me tromper. J'aurais une quelconque notoriété dans quoi que ce soit, je me dirais que ce type fait parti de la Bratva, la fameuse "Mafia Rouge". Il a l'air si... Menaçant peut-être ? N'importe qui, autre que moi, se serait écrasé face à lui et ne serait pas capable de soutenir son regard. Mais moi, cela ne m'arrête pas. Je suis peut-être con de faire ça, je suis peut-être en train de titiller de trop un ours endormi mais tant pis, je veux comprendre pourquoi ce type d’apparence si peu engageante me suit quasiment tous les jours depuis environ une semaine. Pourquoi fait-il ça ? Que cherche-t-il à savoir ? en quoi est-ce que j'aurais pu l'interpeller ou qu'est-ce qui pourrait lui donner des raisons de m'en vouloir au point de me suivre pour, qui sait, s'en prendre à moins au moment le plus propice ?

Je trouverais les réponses à ces questions, peu importe comment même si cela signifie devoir le provoquer et me prendre un retour de flamme. J'ai beau m'amuser de tout ça, quelque part ça ne me rassure pas vraiment. Oui je l'ai remarqué depuis une semaine, mais qui sait si ça ne fait pas plus longtemps que ça dure ? Je n'ai rien à me reprocher je crois, mais je n'aime pas qu'on fouine dans mes affaires... Qu'est-ce qu'il sait de moi ? Après tout je ne sais pas à qui j'ai affaire. Même s'il a été assez négligeant pour que je finisse par le remarquer, peut-être que ce n'était qu'un moment d'inattention et qu'il est bien meilleur que je n'ose le prétendre actuellement. Je dois donc rester sur mes gardes même dans mon insolence lorsque je finis par aller en confrontation direct avec lui. J'avoue que j'y vais peut-être un peu fort, mais je ne vois rien d'autre qui pourrait le faire sortir de son petit confort derrière son masque de froideur. Je dois tout de même faire attention à ne pas le faire fuir...

Il commence par ignorer ma présence ainsi que mes paroles et ça ne m'étonne pas vraiment. Il lui faut donc plus pour l'émoustiller... C'est la raison pour laquelle je me rapproche drastiquement de lui, brisant ainsi sa sphère d'intimité sans l'ombre d'un remord. Non, aucun puisque je parviens à obtenir une réaction. Ce n'est qu'un simple froncement de sourcil, un regard qui se fait plus dur aussi, mais c'était déjà très bien. Je lui fais donc actuellement chier et ça m'arrange, ça veut dire que je l'ai sorti de sa zone de confort et qu'il est donc en instabilité. Je suis un peu surpris tout de même, je m'attendais à plus de froideur et d'ignorance de la part d'un russe, ils sont pourtant réputés pour être imperturbables. Sans le quitter des yeux, je regagne ma chaise en attrapant son verre de whisky, entreprenant de le boire sous ses yeux avec insolence tout en continuant de le questionner jusqu'à reposer le verre vide sur la table.

J'observe une nouvelle réaction. Enfin réaction... C'est vide dit. D'un air dur et contrarié il est revenu à une inexpressivité assez déconcertante. Aaah il est là le ruskov ! Je l'ai tout simplement pris de court, ça l'a faiblement désarmé pour quelques secondes mais le voilà remonté à cheval... La tâche va être désormais bien plus complexe pour moi. Comme convenu je ne le quitte pas des yeux. Ça ne l'empêche pas de commander deux autres whiskys et l'accent dans sa voix confirment mes soupçons en ce qui concerne sa nationalité. Qu'est-ce qu'un russe fait ici à Hoshikami ? J'attrape adroitement le verre qu'il me lance en le faisant glisser sur la table d'un geste net et précis, assez vif également alors que mes yeux n'ont pas quitter les siens. J'ai eu de la veine, je me serais rendu ridicule si je ne l'avais pas rattraper...

Je continue de l'observer jusqu'à qu'enfin il se mette à bouger. Il se détendait visiblement, prenant une posture plus sereine alors que sa nuque craque sous son propre mouvement. Et puis enfin il parle. C'est pas trop tôt mais à vrai dire je m'attendais plutôt à ce qu'il garde le silence. Je ne suis pas peu fier de lui avoir finalement ouvert la bouche, maintenant il fallait que je continue à la faire se mouvoir. Je l'écoute avec beaucoup d'attention, analysant chacun de ses mots, leurs sens... Pas personnellement hein ? Je vois, cette filature n'a donc rien à voir avec lui, je n'ai donc pas de problème quelconque avec cet homme. Mais pourquoi cette pause à la fin de sa phrase ? Est-ce qu'il essaie de se foutre de moi ou bien est-ce que son regard à bien filer sur moi, mon torse surtout l'espace d'un instant, tout à l'heure ? Ça je ne l'ai pas rêvé. Il est donc potentiellement gay, intéressant... Pour la suite, et pour le convaincre de me dire ce que je souhaite savoir aussi.

« Ni un stalker, ni un admirateur... Alors qui t'envoie monsieur "j'ai un emploi du temps de ministre" ? »

Je reprends mon sourire alors que mon sérieux m'était revenu le temps que je pose ma question ponctué d'un trait d'humour sarcastique et presque moqueur. Bon j'étais un peu rassuré, je ne vois pas trop qui aurait pu lui demander de faire une enquête sur moi si ce n'est mon employeur, un ou une ex trop attaché à moi ou encore une future conquête ne s'étant pas encore présentée. Dans le premier cas je n'ai rien à me reprocher, ma vie privée ne le regarde pas aussi mouvementé soit-elle je respecte la loin. Dans le deuxième, qu'elle fasse bien ce qui lui chante si ça l'amuse. Et dans le troisième cas... C'est un peu flippant mais bon, tout les moyens sont bons quand on est timide je suppose ? L'inquiétude partie, c'est désormais la curiosité qui me pique. Oui je suis un grand enfant, je veux savoir qui c'est... Et puis ce type aussi, il m'intrigue. Il me fait rire à se donner des grands airs de mafieux froids et taciturne juste pour une petite enquête aussi ridicule que celle-ci. Sa question me fait sourire autant que lui, quoi, il est fier de sa blague ?

« Te faire rougir ? Si j'y arrive, c'est d'autant plus drôle. »

Soufflais-je dans un sérieux totalement déconcertant avant de finir mon deuxième verre de whisky, le reposant sur la table en entendant la suite de sa phrase. Je rêve où il est en train de se défiler pour me fuir ? Fait moi rire. Un sourire mesquin et presque libidineux s'affiche sur mon visage. Un sourire que je le laisse contempler pendant de longues secondes dans le silence. Puis finalement je me penche de nouveau verre lui, les bras croisés sur la table, encore plus proche de son visage que la première fois. Ma voix se fait également plus basse, prenant un ton tout particulièrement grave et très sensuelle.

« Ça tombe bien je commençais à m'ennuyer. J'ai hâte de visiter ton intérieur... »

Et toc ! Je lui avais soufflé ça d'une traite non sans ambiguïté, le ton très enjôleur. Non je ne comptais pas le lâcher, oui j'avais l'intention de le suivre jusqu'où il irait et oui j'étais largement capable de m'engouffrer chez lui en le suivant de si près qu'il lui serait impossible de faire autrement. Quand à son intérieur... Qu'il le prenne comme il le voudra, mais le doute lui était permis. Oui il a assez retenu mon attention pour que l'envie de me le faire me prenne.

CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE

» Moi qui ne croyait pas au coup de foudre. PV. Aiden & Takashi
» Play with me ~ Radley BAKER
» Radley Baker, pour vous servir ! Ou pas... [MODIFICATION TERMINÉE]